jeudi 17 décembre 2015

AFRICA IS IT THE NEW FRONTIER FOR THE LUXURY INDUSTRY?

Asked whether Africa is the new frontier for the luxury industry, we would be tempted to say yes.


Growth rates have continued to considerable flew Saharan Africa oscillating between 5% and 7% for a little over a decade.These sustained growth rate, combined with favorable economic policies boosted consumption and given birth to an African middle class.The latter is defined as the share of the population earning between $ 2 and $ 20 per day.The number of individuals related to the African middle class will increase from 355 million people (34% of the population) to 1.1 billion (42% of the population) by 2060.


Nevertheless, 60% of individuals of the middle class in Africa (around 180 million people) are not far from the poverty line: they form "the floating class" composed of individuals earning between $ 2 and $ 4 per day.The latter are in a vulnerable position and may at any time of falling back into poverty if an unexpected shock occurs: in case of loss of income source where the death of the family head.


Middle class consumer spending reached an estimated $ 680 billion in 2008, ie almost a quarter of Africa's GDP.By 2030, this figure is expected to reach $ 2,200 billion.While Africa represents about 3% of world consumption.

All these elements put together, could augur the birth of perin luxury market in Africa.Especially, with the slowdown recorded in European economies, American and Asian.It would not be surprising to see more and more, high luxury home such as L'Oreal and Lancôme to name those there, installed in African land.


We must not fail to report the birth of a new generation of African entrepreneur in the luxury sector: Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc ...These signs are definitely the event of the emergence of a new consumer class in Africa.It is obviously part of the famous African middle class, which for some who already had the privilege of visiting the great European capitals that are along the temples of luxury, would have to do the same in the West encountered quality service.


The fact remains that the luxury industry in Africa is still embryonic but promising.And it accomplishes its full potential would require that growth inclusive silk and that policies related to the emergence of the middle classes are strengthened.


So, regarding our modest contribution on the luxury industry in Africa.


Frédéric Betta-Akwa

L'AFRIQUE EST-ELLE LA NOUVELLE FRONTIERE POUR L'INDUSTRIE DU LUXE?

A la question de savoir si l'Afrique serait la nouvelle frontière pour l'industrie du luxe, nous serions tentés de répondre par l'affirmative.

Les taux de croissance n'ont cessé de connaître des envolés considérables en Afrique Subsaharienne oscillant, entre 5% et 7% depuis un peu plus d'une décennie.Ces taux de croissance soutenues,  associés à des politiques économiques favorables, ont stimulé la consommation des ménages  et donnés naissance à une classe moyenne Africaine.Cette dernière, est définie comme la part de la population gagnant entre $2 et $20 par jour.Le nombre d'individus liés à la classe moyenne Africaine devrait passer de 355 millions d'individus (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici 2060.

Néanmoins, 60% des individus de la classe moyennne en Afrique (autour de 180 million de personne) ne sont pas très loin du seuil de la pauvreté : ils forment "la catégorie flottante" composée d'individus  gagnant entre $2 et $4 par jour.Ces derniers, se trouvent dans une position vulnérable et risquent à tout moment de retomber dans la pauvreté  si un choc imprévu survient: en cas de perte de source de revenu  où de décès du chef de famille.

Les dépenses de consommation de la classe moyenne ont atteind un montant estimé à $680 milliard en 2008, c'est à dire quasiment le quart du PIB de l'Afrique .D'ici 2030, ce chiffre devrait atteindre $2.200 milliard.L'Afrique représenterait alors, environ 3% de la consommation mondiale.

Tous ces éléments mis bout à bout, pourrait augurer la naissance d'un marché du luxe périn en Afrique.Surtout, avec la perte de vitesse enregistrée dans les économies Européennes, Américaines et Asiatiques.Il ne srait donc pas étonnant de voir de plus en plus, de grande maison de luxe  tels que: L'oréal et Lancôme pour n'en citer que celles là, s'installées en terre Africaine.

Nous ne devons pas omettre de signaler la naissance d'une nouvelle génération d'entrepreneur Africain dans le secteur du luxe.: Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc...Ces signes, sont définitivement la manifestation de l'apparition d'une nouvelle classe de consommateur  en Afrique.Elle fait évidemment partie de la fameuse classe moyenne Africaine, qui pour certains ayant déja eu le privilège  de visiter les grandes capitales  Européennes  qui sont en même temps  des temples du luxe, voudraient avoir à faire à la même qualité de service rencontrée en occident.

Il n'en demeure pas moins que l'industrie du luxe en Afrique  reste embryonnaire mais prometteuse.Et pour qu'elle  accomplisse  son plein potentiel, il faudrait que la croissance soie inclusive  et que les politiques liées à l'émergence des classes moyennes soient renforcées.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à l'industrie du luxe en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa