- L'absence de volonté politique
Les décideurs à travers le continent, semblent peu prompts à faciliter l'installation et l'accessibilité des banques au travers d'une législation et des dispositifs adéquats.
- La tradition
Le poids des traditions est tel que, la confiance des populations à l'égard du système bancaire est proche du néant.L'habitude des fameuses "tontines",ces sortes d'ancêtres du microcrédit continuent d'être, un maillon essentiel des circuits informels d'épargne.
Le tout repose sur la confiance fondée sur des liens d'amitié, de fraternité ou de clan.De quoi s'agit-il? Des personnes créent un pot commun où chacune verse la même somme d'argent à échéance régulière, le total revient ensuite à chacun à tour de rôle, sans intérêts.
Dans ces conditions, rien de plus compréhensible que les populations ne maîtrisent pas toujours, les codes du système bancaire et fassent peu confiance à ce dernier.
- Le mobile banking
Presque partout sur le continent, et notamment au Kenya, la plupart des opérations bancaires s'effectuent via les téléphones portables.Le Kenya, avec son système de mobile banking M-Pesa, avait d'ailleurs fait dire à "The Atlantic" que: c'est la solution qui portera le monde rural à l'économie moderne.Plus de 60% de la population adulte au Kenya est adepte du mobile banking.
- L'absence d'éducation
Selon Global Findex, les taux de bancarisation sont proportionnels aux taux d'éducation.En Afrique, 55% des personnes ayant suivi un enseignement supérieur ont des comptes bancaires.
Voilà ce qui concerne notre modeste contribution relative,aux freins à la bancarisation en Afrique.
Frédéric Betta-Akwa
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