jeudi 7 avril 2016

E-COMMERCE HE HAS A CHANCE IN AFRICA?

In recent years, we see an increase in E .commerce sites in Africa. These online trading platforms, are intended as intermediaries between producers of goods of all kinds and potential buyers.

Is it possible in such an environment as ours, to offer consumers buy goods online?While they have a habit of practicing lengthy negotiations with vendors to whom they have to do.





For most Africans, the human relationship is something fundamental in business practice.For them there is no way to acquire property without meeting the offeror.The meeting between the supply of good and the potential buyer, is now crowned by long discussions in which each protagonist tries to take advantage of the situation.

On the other hand, buying goods online requires a certain level of education and regular access to the internet.Out, ICTs have not yet been booming in SSA.Except in large cities where a certain segment of the population called "middle class" begins to emerge and become accustomed to the internet and all that goes with it.

We will not fail to note that the goods offered to consumers via e-commerce sites are not always a blameless quality.Very often, buyers are disappointed by the good they receive at home.This is not always the same as they saw online.This can prove to be a major impediment to trade online, in an environment where customers have pure used to see and test the merchandise before buying.

In view of all that has been cited above, it is clear that the basic trade, as Africans practice for thousands of years, still has a bright future.Although trade via internet a net progression in a certain category of the African population.

So, regarding our modest contribution on e-commerce in Africa.

-Frédéric Betta-Akwa

L'E-COMMERCE A T'IL UNE CHANCE EN AFRIQUE?

Depuis quelques années, nous observons une recrudescence des sites de E .commerce en Afrique. Ces plateformes de commerce en ligne, se veulent des intermédiaires  entre les producteurs de biens en tout genres et les potentiels acheteurs.

Serait-il possible dans un environnement tel que le notre, de proposer aux consommateurs  d’acheter des biens en ligne ? Alors que, ces derniers ont pour habitude de pratiquer de longues négociations avec les vendeurs auxquels ils ont à faire.



Pour la majeure partie des Africains, le rapport humain est quelquechose de fondamental dans la pratique   des affaires. Pour eux, il est hors de question d’acquérir un bien sans en rencontrer l’offreur. La rencontre entre l’offreur du bien et le potentiel acheteur,  est un moment couronné par de longues discussions au cours desquelles, chaque protagoniste essaie de tirer avantage de la situation.

D’autre part, l’achat de biens en ligne nécessite un certain niveau d’éducation  et un accès régulier à internet. Hors, les TIC n’ont pas encore connu un véritable essor en Afrique subsaharienne. Hormis,  dans les grandes villes où une certaine frange de la population appelée « classe moyenne » commence à voir le jour et à s’accoutumer d’internet et de tout ce qui va avec.

Nous ne manquerons pas de noter que, les biens proposés aux consommateurs  via les sites de e-Commerce ne sont pas toujours  d’une qualité sans reproche. Très souvent, les acheteurs sont déçus par le bien qu’ils reçoivent chez eux. Ce dernier, n’est pas toujours identique à celui qu’ils ont vu en ligne. Ce qui peut s’avérer être un frein majeur pour le commerce en ligne,  dans un environnement où les clients ont pur habitude de voir et de tester la marchandise avant l’achat.

Au vue, de tout ce qui a été précité, il apparait clairement que le commerce basique, comme le pratique les Africains depuis des millénaires,  a encore de beaux jours devant lui. Même  si, le commerce via internet enregistre une nette progression chez une certaine catégorie de la population Africaine.  

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à l'e-commerce en Afrique. 


Frédéric Betta-Akwa