Le continent africain,n'est pas encore passé par toutes les phases de développement nécessaire, pour que les technologies soient au centre de son émergence future.
Prenons, le cas des USA,de l'Europe ainsi que de certains pays d'Asie qui sont, des pôles d'innovation technologique.Ces régions du monde,sont d'abord passées par des mutations économiques au cours desquelles, elles investissaient massivement dans les secteurs clés tels que:l'éducation,la santé,les transports,le logement,le tourisme,le commerce,la recherche...Avant,de pouvoir accéder aux technologies de pointe.Qui apparaissent comme, la phase de développement ultime des économies ayant atteint leur cycle de saturation.
Comment expliquons-nous alors,l'engouement des jeunes africains ainsi que celui, des investisseurs étrangers à l'endroit de ce secteur d'activité si ce n'est, par mimétisme?
Il est très peu probable,que l'Afrique s'arrime aux technologies de pointe, si les besoins primaires de ses populations ne sont pas satisfaits.
Au jour d'aujourd'hui,l'Afrique a plus besoin de développer des secteurs d'activité tels que:l'énergie et l'agriculture qui peuvent, créer des milliers voir des millions d'emploi pour ses populations jeunes (15-25 ans) majoritairement, au chômage ou sous-employé (cf.notre article sur le chômage des jeunes en Afrique).Elle n'a pas besoin de voir,l'émergence d'Amazone,Ebay,Alibaba ou Uber à l'africaine en tout genre...Qui sont,des produits ou des services destinés aux régions du monde ayant atteint un certains niveau de vie.
Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la question de savoir:L'avenir de l'Afrique repose t-il sur les "tech-preneurs".
Frédéric Betta-Akwa
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