Avec un flux de 42,7 milliards de dollars en 2011, les investissements directs étrangers (I.D.E) reculent pour la troisième année consécutive sur le sol africain d'après le "rapport 2012 sur l'investissement dans le monde" de la conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (Cnuced), publié le 05 juillet 2012.
- L'Afrique du Nord et le Maghreb
Entre 2010 et 2011, le flux d'I.D.E à destination de l'Afrique du Nord est en effet passé de 13,6 à 5,8 milliards de dollars sous l'effet des printemps arabes.L'Egypte et la Lybie ont été particulièrement touchés.
Le Maghreb en revanche, s'en sort mieux.En pleine révolution, la Tunisie a résisté en maintenant son flux d'I.D.E à 1,1 milliard de dollar en 2011.Un chiffre qui s"établit finalement à un niveau proche de celui enregistré au cours des années précédentes: 1,5 milliard en 2010 et entre 1,7 et 1,8 milliard entre 2007 et 2009.L'Algérie (2,6 milliards de dollars) et le Maroc (2,5 milliards) affichent les mêmes flux d'I.D.E qu'avant la crise internationale de 2008.
- Le Sud du Sahara
Dans cette zone du continent le résultat est très positif.Les I.D.E se sont envolés à 36,9 milliards de dollars l'an dernier, approchant le pic historique de 2008 (37,3 milliards).
"Une augmentation continue du prix des matières premières et un contexte économique favorable en Afrique subsaharienne figurent parmi les facteurs ayant contribué à ce redressement", explique le rapport.De fait, les I.D.E dans les matières premières dominent (25% environ) devant les télécoms,l'énergie,l'immobilier,le commerce et l'industrie.
Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative aux I.D.E en Afrique.
Frédéric Betta-Akwa
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