lundi 28 septembre 2015

TWENTY QUESTIONS TO ASK YOURSELF BEFORE STARTING A BSUINESS.

That way, you are interested in entrepreneurship?Ask yourself the following, questions before you start!And try to answer truthfully!

Good luck!








  1. Why am i starting a business?
  2. What kind of business do i want?
  3. Who is my ideal customer?
  4. What products or services will my business provide?
  5. Am i prepared to spend the time and money needed to get my business started?
  6. What differentiates my business idea and the products or services i will provide from others in the market?
  7. Where will my business be located?
  8. How many employees will i need?
  9. What type of suppliers do i need?
  10. How much money do i need to get started?
  11. Will i need to get a loan?
  12. How soon will it take before my products or services are available?
  13. How long do i have until i start making a profit?
  14. Who is my competition?
  15. How will i price my product compared to my competition?
  16. How will i set up the legal structure of my business?
  17. What taxes do i need to pay?
  18. What kind of insurance do i need?
  19. How will i manage my business?
  20. How will i advertise my business?

Frédéric Betta-Akwa

VINGT QUESTIONS A SE POSER AVANT DE CREER SON ENTREPRISE.

Comme ça, vous êtes intéressé par l'entrepreneuriat?Posez-vous les questions suivantes, avant de vous lancer!Et tâchez d'y répondre en toute sincérité!

Bonne chance!



 



  1. Pourquoi je crée une entreprise?
  2. Quel type d'entreprise voudrais-je mettre sur pied?
  3. Quel est mon client idéal?
  4. Quel type de produit ou service vais-je proposer?
  5. Suis-je préparer à dépenser l'argent nécessaire et à passer le temps requis à travailler pour lancer mon entreprise? 
  6. Quelle est la différence entre mon projet, les différents produits et services que je vais proposer et ceux que l'on retrouve déja sur le marché?
  7. Dans quelle ville sera localisée mon entreprise?
  8. De combien d'employé aurai-je besoin?
  9. De quel type de fournisseur ai-je besoin?
  10. De combien ai-je besoin pour démarrer?
  11. Aurai-je besoin d'un crédit?
  12. Dans combien de temps mes produits ou services seront-ils disponibles?
  13. Dans combien de temps mon entreprise sera t-elle rentable?
  14. Quelle est  la concurrence?
  15. Comment vais-je facturer mes produits ou services en fonction de la concurrence?
  16. Quel type de statut choisirai-je pour mon entreprise?
  17. Quels types d'impôts ou taxes dois-je payer?
  18. De quel type d'assurance ai-je besoin?
  19. Comment vais-je gérer mon entreprise?
  20. Comment vais-je promouvoir mes produits ou services?

Frédéric Betta-Akwa

mardi 22 septembre 2015

THE REAL ESTATE BOOM IN AFRICA.

Africa's population will more than triple over the next 40 years, is the UN-HABITAT observation in its 2010 report on the State of African Cities: Governance, Inequality and land markets.Several studies and statistics on the issue, the African continent will experience indeed a very strong settlement process in the coming decades.A population growth which will inevitably be accompanied by strong urbanization of the cities has already begun elsewhere.Thus, according to the report, 400 million Africans currently live in urban areas, 40% of the population, against 3% it there's 50 and 1.2 billion in 2050, representing 60% of the population.



Africa is so far the continent where urban growth is strongest.The number of city dwellers is increasing (in the order of 5% to 7% per year, a rate twice as fast as its total population).Thus, Cairo (Egypt), with 11 million inhabitants, remains the largest agglomeration.But it will be overtaken by Lagos, Nigeria's capital (12.4 million) this year, and then it was the turn of Kinshasa (DRC), with 12.7 million in 2020.This strong growth ahead, pushes African cities to organize themselves by focusing on certain sectors like real estate, directly related to this future population explosion.









  • Soaring retail space


In trade, the rise in living standards and increased consumer demand contribute to the opening of modern boutiques and shopping centers built on the Western model.In recent years, in countries such as Zambia, Ghana, Kenya or Nigeria, the major cities have seen inaugurate modern shopping centers and the start of construction of ever larger market areas would be expected.Indeed, the demand in this area is continuing, driven by both international retailers by South African chains looking to expand beyond their borders.




  • Office rents are rising
In terms of offices, the study shows that many cities suffer from a lack of suitable areas to the needs of international companies, the technology boom opening new opportunities for economic diversification and attracting many businesses.This shortage has boosted rents, especially in cities where demand comes from oil and gas companies.In fact, rents for high-end buildings in Luanda (Angola) and Lagos (Nigeria) are among the highest in the world.In Luanda, Prime rents remain very high since it takes monthly 150 US dollars per square meter, well above the rates charged in London, New York or Hong Kong.



  • Residential projects upscale
The residential market would know when to him a strong demand for high-end volumes.Many neighborhoods on the outskirts of large cities, are under construction, such as "Eko Atlantic" project in Victoria Island in Nigeria, "Tatu City" in Nairobi and "The River City" in Kinshasa.These projects can, according to Knight Frank, supporting a wave of urban development for Africa."The elevation of living standards of the African middle class aspires demand from the top.Shops and residential housing must comply with quality standards more demanding.If one adds up the foreign firms looking to expand into the African market with the number of African companies growing, we arrive in large cities, a particularly strong need for high-end buildings "observes Matthew Colbourne, Partner and Director of Research Department of Knight Frank in London.



So, regarding our modest relative contribution, the property boom in Africa.



Frédéric Betta-Akwa

LE BOOM IMMOBILIER EN AFRIQUE.

La population africaine va plus que tripler au cours des 40 prochaines années, tel est le constat d'ONU-HABITAT dans son rapport 2010 sur l'Etat des Villes Africaines: Gouvernance, inégalité et marchés fonciers.Selon plusieurs études et statistiques sur la question, le continent africain connaîtra en effet un processus de peuplement très soutenu durant les prochaines décennies.Une croissance démographique qui va inévitablement s'accompagner d'une forte urbanisation des villes qui a déja commencée par ailleurs.Ainsi, selon ce rapport, 400 millions d'africains vivent actuellement en milieu urbain, soit 40% de la population, contre 3% il y'a 50 ans et 1,2 milliard en 2050, soit 60% de la population.

L'Afrique est donc à ce jour, le continent où la croissance urbaine est la plus forte.Le nombre de ses citadins est en constante augmentation (de l'ordre de 5% à 7% par an, un rythme deux fois plus rapide que sa population totale).Ainsi, le Caire (Egypte), avec 11 millions d'habitants, reste la plus grande agglomération.Mais, elle sera dépassée par Lagos, capitale Nigériane (12,4 millions) dès cette année, puis ce sera au tour de Kinshasa (République Démocratique du Congo), avec 12,7 millions d'habitants , en 2020.Cette forte expansion à venir, pousse les villes africaines à s'organiser en concentrant leurs efforts sur certains secteurs comme l'immobilier, directement liés à cette explosion démographique future.


 



  • L'envolée des surfaces commerciales
En matière de commerce, l'élévation du niveau de vie et l'exigence accrue des consommateurs contribuent à l'ouverture des boutiques modernes et de centres commerciaux bâtis sur le model occidental.Ces dernières années, dans des pays comme la Zambie, le Ghana, le Kenya ou encore le Nigéria, les principales grandes villes ont vu s'inaugurer des centres commerciaux modernes, et la mise en chantier de surfaces marchandes toujours plus grandes serait à prévoir.En effet, la demande en la matière est permanente, alimentée aussi bien par les grandes enseignes internationales que par les chaînes sud-africaines qui cherchent à s'étendre hors de leurs frontières.


  • Les loyers des bureaux grimpent
En termes de bureaux, l'étude démontre que beaucoup de villes pâtissent d'une insuffisance de superficies adaptées aux attentes des sociétés internationales, le boom technologique ouvrant de nouvelles perspectives de diversification économique et attirant ainsi de nombreuses entreprises.Cette pénurie a fait bondir les loyers, notamment dans les villes où la demande provient des entreprises gazières et pétrolières.De fait, les loyers des immeubles haut de gamme à Luanda (Angola) et Lagos (Nigéria) figurent parmi les plus élevés au monde.A Luanda, les loyers Prime restent très hauts puisqu'il faut compter mensuellement 150 dollars américains par mètre carré, un niveau bien supérieur aux tarifs pratiqués à Londres, New-York ou Hong-Kong.


  • Des projets résidentiels haut de gamme
Le marché résidentiel connaîtrait quand à lui une forte demande en grands volumes haut de gamme.Beaucoup de quartiers, à la périphérie des grandes villes, sont actuellement en construction, telles que les projets "Eko Atlantic" à Victoria Island au Nigéria, "Tatu City" à Nairobi et "La Cité du Fleuve" à Kinshasa.Ces projets peuvent, selon Knight Frank, soutenir une vague de développement urbain pour l’Afrique."L’élevation du niveau de vie de la classe moyenne africaine  aspire la demande par le haut.Les magasins et les logements d'habitation doivent obéir à des normes de qualité de plus en plus exigeantes.Si l'on fait la somme des firmes étrangères qui cherchent à s'implanter sur le marché africain avec le nombre d'entreprises africaines en pleine croissance, on aboutit, dans les grandes villes, à un besoin en immeubles haut de gamme particulièrement fort" observe Matthew Colbourne, Associé et Directeur du Département Recherche de Knight Frank à Londres.


Voila, ce qui concerne notre modeste contribution relative, au boom immobilier en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa 

jeudi 17 septembre 2015

THE FINANCIAL CRISIS OF 2008 OR THE DOPING OF THE US ECONOMY.

  • How has it started?
The crisis of 2008 began with the difficulties faced by US households on low incomes, to repay the loans that had been granted to them for the purchase of their homes.





These funds were intended for borrowers who did not have sufficient guarantees to benefit from preferential interest rates ( "prime rate"), but only to less preferential rates ("subprime").

The indebtedness of US households could rely on the extremely low interest rates practiced for years by the Central Bank of the United States (FED) in 2001 after the stock market crisis of values "internet".In addition, loans were rechargeable, which means that regularly, we took into account the increase in value of the property, and the borrower is allowed to réendetter the amount of the increase in the value of its assets.This has boosted the growth of the United States.


Credits "subprime" were backed by a mortgage on the purchased housing, the idea being that the property prices in the US could only climb.In these circumstances, a failure of the borrower should be more than offset by the sale of the mortgaged property.


Other features, these credits have often been granted with variables.Plus rate precisely, financial repayment burdens were lightened very start to attract the borrower.They increase after 2 or 3 years and the borrowing rate was pegged to the Director of the Fed rate.

The US Central Bank has gradually raised interest rates by 1% in 2004 to over 5% in 2006 to reflect the evolution of inflation and US growth.Financial expenses of loans are considerably alourdies.Un growing number of households has not been able to cope.


"Trees are not mounted to the sky" and property prices eventually turn downward in the entire United States.
Result: the value of homes has fallen below the value of credits they were supposed to guarantee.The influx of failures of borrowers and resales mortgaged their homes has accelerated the decline in property prices.Losses have also accumulated on the side of prêteurs.Des specialized credit institutions were the first found in difficulty.


In the summer of 2007, the rate of default on loans "subprime" exceeded 15% against 5% on average during the same period for all mortgage loans in the United States, itself a record figure since 1986.While defaults do not all lead to the bankruptcy of the borrower and the sale of the mortgaged property.But it was estimated in late August 2007 that nearly 1 million borrowers had lost their logement.Cela ultimately could affect about 3 million US households.Based on a failure rate of 15%, the initial assessment of the financial cost of the crisis of "subprime" was 160 billion.Important certainly, but not enough to cause a global financial crisis.


  • How is the crisis is internationalized?
The trigger of the crisis therefore lies in a real estate market of sub-compartment américain.Establishments specializing in "subprime" were directly affected and logically.But it is the mutation carried past fifteen years with the so-called securitization, for understanding why and how contagion has occurred.


Securitization involves converting loans granted by a bank in debt securities (bond) that an investor can buy and sell at any time.It is said that these obligations are backed by a portfolio of assets.Issuing banks credits create intermediary companies in which these funds are assets and issuing bonds in return which constitute liabilities.Interest and loan repayments are used to pay the interest on bonds issued and their repayment.These companies are called SPV for "Special Purpose Vehicle" because they have no other corporate purpose and are created in each case.


As for investors, it may be the same banks or other banks, pension funds, hedge funds etc ...



The benefit to the bank is that it does not have to carry the credits.She released them from its balance sheet.It does not have to be a capital reserve in case of repayment difficulties would arise (prudential rules on capital) and can more easily extend new credits.Advantage for investors: they can expect a very good coupling risk / return on obligations.Advantage for the economy in general: the risks taken originally by the bank are transferred to a larger number of investors.In case of shock, it is in principle better absorbed.This mutation of securitization has enabled the funding of the rampant growth of the United States and the entire world after the release of the stock market crisis of values "internet".


The vigilance of banks and real estate brokers who initiated loans to households was lower on the ability of these to properly repay their loans.Banks that "securitize" are less credits.They reward the commission, and then resell the credit.They are the amount and may be less regardantes on quality: the so-called moral hazard played full.This method is that a person or company insured against risk may therefore behave in a more risky than if it were fully exposed to risk.For banks, considering themselves not penalized in case of carelessness in their operations, they take more risk in granting credit or executing market transactions.The framework of regulation and regulation of banking and insurance activities is working to prevent such mechanisms.But it can sometimes lose effectiveness.Thus, monetary policy should help ensure the general crises that may arise from the effects chain of bank failures on the whole system and the economy.But for such a guarantee to banks' nationalization of losses "may result in moral hazard mechanism.



Investment banks that organize the securitization group together "packages" of money they make asset vehicles.They formed "credits packets" "subprime", but also mixed packets, mixing with other subprime mortgages, or loans for other financing (eg LBO investment fund ).



The risk of failure of these packages were supposed to be lower than those of credits taken one by one.This is what gives a very good rating from the rating agencies on bonds issued in return.But this is true only if the risks taken on each loan set in the package are independent of each other.However, risks packetized were not independent: it is called "granular".But because all inter-related to the US real estate market.The decline in US house prices has led to a collapse in the value of vehicle assets.



Contagion and amplification then held to the way were built the obligations undertaken by investors in consideration of asset packages.These were also cut into "slices".Some slices contained higher returns but also higher risk, in that they were the first to be penalized if payment intervened accidents on assets.



These bonds were in principle subscribed by investment funds at risk (hedge funds).Intermediate slices were next and more secure tranches (say "senior") were penalized in the event of a general devaluation of the assets, which was supposed to never intervene.They were subscribed by including more conservative investors (pension fund ...).But the collapse of the assets, even these bonds resulted in the debacle to the surprise of their policyholders, since there there's been no gradual warning by a deterioration in rating.


Additional factor, investors who bought the bonds do not have all bought with cash but by going into debt in turn to benefit from the leverage of debt at low interest rates.These investors, including banks and hedge funds operated somehow "securitization second degree" by creating new vehicles (SIV or "conduits") whose assets was constituted by bonds of first level and whose vehicles liability was established by short-term commercial paper (Asset Backed Commercial Paper or ABCP).It was issued more than 1,000 billion.


That respect, our modest contribution on the financial crisis of 2008.


Frédéric Betta-Akwa




LA CRISE FINANCIERE DE 2008 OU LE DOPAGE DE L'ECONOMIE AMERICAINE.

  • Comment a t-elle démarrée?
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu, pour rembourser les crédits qui leur avaient été accordés pour l'achat de leur logement.




Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d'intérêts préférentiels (en anglais "prime rate"), mais seulement à des taux moins préférentiels ("subprimes").

L'endettement des ménages américains a pu s'appuyer sur les taux d'intérêts extrêmement bas pratiqués, pendant des années par la Banque Centrale des Etats-Unis (FED) à partir de 2001 après la crise boursière des valeurs "internet".En outre, les crédits étaient rechargeables, c'est à dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisait l'emprunteur à se réendetter du  montant de la progression de la valeur de son patrimoine.Cela, a dopé la croissance des Etats-Unis.

Les crédits "subprimes" ont été gagés par une hypothèque sur le logement acheté,l'idée étant que les prix de l'immobilier aux Etats-Unis ne pouvaient que grimper.Dans ces conditions, une défaillance de l'emprunteur devait être plus que compensée par la vente du bien hypothéqué.

Autres particularités, ces crédits ont souvent été accordés avec des taux variables.Plus précisément, les charges financières de remboursement étaient au démarrage très allégées pour attirer l'emprunteur.Elles augmentaient au bout de 2 ou 3 ans et le taux d'emprunt était indexé sur le taux directeur de la FED.

La Banque Centrale américaine a progressivement, relevé ses taux de 1% en 2004 à plus de 5% en 2006 pour tenir compte de l'évolution, de l'inflation et de la croissance américaine.Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies.Un nombre croissant de ménage na pas pu faire face.

"Les arbres ne sont pas montés jusqu'au ciel" et les prix de l'immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l'ensemble des Etats-Unis.
Résultat: la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu'elles étaient supposées garantir.L'afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l'immobilier.Les pertes se sont accumulées également du côté des prêteurs.Des établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers retrouvés en difficulté.

A l'été 2007, le taux de non remboursement sur les crédits "subprime" dépassait 15% contre 5% en moyenne à la même époque pour l'ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui même record depuis 1986.Certes, les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de l'emprunteur et à la vente du bien hypothéqué .Mais on estimait, fin août 2007, que près d'1 million d'emprunteurs avaient perdu leur logement.Cela pourrait concerner in fine environ 3 millions de ménages américains.

Sur la base d'un taux de défaillance de 15%, l'évaluation initiale du coût financier de la crise des "subprime" était de 160 milliards de dollars.Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière internationale.


  • Comment la crise s'est-elle internationalisée?
Le déclencheur de la crise se situe donc, dans un sous-compartiment du marché immobilier américain.Les établissements spécialisés dans le crédit "subprime" ont été directement et logiquement touchés.Mais c'est la mutation opérée depuis une quinzaine d'années avec ce que l'on appelle la titrisation, qui permet de comprendre pourquoi et comment la contagion s'est opérée.  

La titrisation consiste à transformer des crédits distribués par une banque en titres de créances (obligation) qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment.On dit que ces obligations sont adossées à un portefeuille d'actifs.Les banques émettrices des crédits créent des sociétés intermédiaires dans lesquelles ces crédits constituent les actifs et qui émettent en contrepartie des obligations qui constituent le passif.Les intérêts et les remboursements des crédits servent au paiement des intérêts des obligations émises et à leur remboursement.Ces sociétés sont appelées SPV pour "Special Purpose Vehicule" ou "véhicule spécial", car elles n'ont pas d'autre objet social et sont crées au cas par cas.

Quant aux investisseurs,il peut s'agir de ces mêmes banques ou d'autres banques, de fonds de pension, de hedge funds etc...

L'avantage pour la banque est qu'elle n'a pas à porter les crédits.Elle les sort de son bilan.Elle n'a pas à constituer un capital en réserve pour le cas où des difficultés de remboursement se présenteraient (règles prudentielles concernant les fonds propres) et peut plus facilement accorder de nouveaux crédits.Avantage pour les investisseurs:ils peuvent espérer un très bon couplage  rendement/risque sur les obligations.Avantage pour l'économie en général: les risques pris à l'origine par la banque sont reportés sur un plus grand nombre d'investisseur .En cas de choc, celui-ci  est en principe mieux absorbé.Cette mutation de la titrisation a ainsi permis, le financement de la croissance galopante des Etats-Unis et de l'ensemble du monde après la sortie de la crise boursière des valeurs "internet".


La vigilance des banques et des courtiers immobiliers qui ont initié les crédits aux ménages a été moins importante sur la capacité de ces derniers à rembourser correctement leurs emprunts.Les banques qui "titrisent" portent moins les crédits.Elles rémunèrent à la commission, puis revendent  le crédit.Elles font de la quantité et peuvent être moins regardantes sur la qualité:ce que l'on appelle l'aléa moral a joué à plein.Cette méthode consiste en ce que, une personne ou une entreprise assurée contre un risque peut de ce fait, se comporter de manière plus risquée que si elle était  totalement exposée au risque.S'agissant des banques,se considérant comme non pénalisées en cas d'imprudences dans leurs opérations, elles prennent plus de risque dans l'octroi de crédit ou de l'exécution d'opérations de marché.Le cadre de la réglementation et de la régulation des activités bancaires  et d'assurance s'efforce d'empêcher de tels mécanismes.Mais il peut parfois, perdre de son efficacité.Ainsi, la politique monétaire doit veiller à empêcher les crises générales qui pourraient provenir  des effets en chaîne de faillites bancaires sur l'ensemble du système et de l'économie.Mais pour les banques une telle garantie de "nationalisation des pertes" peut entraîner un mécanisme d'aléa moral.

Les banques d'affaires qui organisent la titrisation regroupent des "paquets" de crédits qu'elles mettent à l'actif des véhicules.Elles ont constitué des "paquets de crédits" "subprime", mais aussi des paquets mixtes, mélangeant des crédits subprime avec d'autres crédits hypothécaires, ou avec des crédits destinés à d'autres financements (par exemple opérations LBO de fonds d'investissement).

Les risques de défaillance de ces paquets étaient supposés être inférieurs à ceux des crédits pris un par un.C'est ce qui permet d'obtenir une très bonne notation de la part des agences de notation sur les obligations émises en contrepartie.Mais cela n'est vrai que si les risques pris sur chaque crédit mis dans le paquet sont indépendants les uns des autres.Or, les risques mis en paquets n'étaient pas indépendants: on appelle cela "granulaires".Mais interdépendants car tous liés au marché immobilier américain.La baisse des prix de l'immobilier américain a entraîné un effondrement de la valeur des actifs des véhicules.

La contagion et l'amplification ont alors tenu à la façon dont ont été construites les obligations souscrites par les investisseurs en contrepartie des paquets d'actifs.Celles-ci, ont également été découpées en "tranches".Certaines tranches comportaient des rendements plus élevés , mais aussi plus de risques, en ce sens qu'elles étaient les premières à être pénalisées si intervenaient des accidents de paiement sur les actifs.

Ces obligations ont été en principe souscrites par des fonds d'investissement à risque (hedge funds).
Des tranches intermédiaires venaient ensuite  et des tranches plus sécurisées (dites:"senior") n'étaient pénalisées qu'en cas de dévalorisation générale des actifs , ce qui était supposé ne jamais intervenir.Elles étaient souscrites notamment par des investisseurs plus prudents (fond de pension...).Mais l'effondrement des actifs, a entraîné même ces obligations dans la débâcle à la surprise de leurs souscripteurs, puisqu'il n'y'a pas eu d'alerte progressive par une détérioration de la notation.

Facteur supplémentaire, les investisseurs qui ont acheté les obligations n'ont pas tous acheté en payant comptant , mais en s'endettant à leur tour pour bénéficier de l'effet de levier d'un endettement à bas taux d'intérêt.Ces investisseurs, banques et hedge funds notamment ont opéré en quelque sorte "une titrisation au second degré" en créant de nouveaux véhicules ( SIV ou "conduits") dont l'actif a été constitué par des obligations des véhicules de premier niveau  et dont le passif a été constitué par du papier commercial à court terme (Asset Backed Commercial Paper ou ABCP).Il en a été émis plus de 1.000 milliards de dollars.


Voilà ce qui concerne, notre modeste contribution relative à la crise financière de 2008.    


Frédéric Betta-Akwa                   

  

jeudi 10 septembre 2015

HOW TO MANAGE STRESS AS AN ENTREPRENEUR?

The entrepreneurial adventure is very often be extremely difficult.And stress is one of the major obstacles faced, by entrepreneurs in this process.Namely, managing stress for an entrepreneur turns out to be crucial for the pursuit and achievement of her dreams.








  • Meditation
As an entrepreneur, it is necessary to be able to relate to something greater than oneself and dreams.The practice of meditation helps to spiritually elevate and relativize face the difficulties which we cross.


  • The sport
It not only helps to cultivate your resilience, but also to evacuate all the nervous tension you have accumulated.


  • The sleep
Entrepreneurs often tend to overlook the importance of sleep.But it is important to note that, it is thanks to him that brain neurons are able to regenerate.His absence, could result in stress ramping.


So, regarding our modest relative contribution to managing stress.





Frédéric Betta-Akwa

COMMENT GERER LE STRESS EN TANT QU'ENTREPRENEUR?

L'aventure entrepreneuriale s'avère très souvent, être une chose extrêmement difficile.Et le stress est l'un des obstacles majeurs, que rencontrent les entrepreneurs au cours de ce processus.Savoir, gérer son stress pour un entrepreneur s'avère, être crucial pour la poursuite et la réalisation de ses rêves.






  • La méditation 
En tant qu'entrepreneur,il est nécessaire de pouvoir se rattacher à quelque chose de plus grand que soi et ses rêves.La pratique, de la méditation permet de s'élever spirituellement et de relativiser face aux difficultés  que l'on traverse.


  • Le sport
Il permet non seulement, de cultiver votre résilience mais aussi, d'évacuer toutes les tensions nerveuses que vous avez pu accumuler. 


  • Le sommeil
Les entrepreneurs ont très souvent tendance à négliger l'importance du sommeil.Mais il est primordial de noter que c'est grâce à lui, que les neurones du cerveau arrivent à se régénérer.Son absence, pourrait entraîner une montée en puissance du stress.


Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la gestion du stress.


Frédéric Betta-Akwa

samedi 5 septembre 2015

CHINA CRISIS.

"Statistics suggest that fast-growing economies are experiencing a significant slowdown in the sense that their growth rate decreases by at least 2 points, when their per capita income reaches about $ 17,000 in constant 2005 prices, a level China should reach around 2015 "

~Matt O'brien (Wonkblog)







  • The origins of the stock market bubble
China's unbalanced growth for years.And for a decade, it announces that it is neither sustainable nor sustainable.

The Chinese nation experienced an irrational increase of 150% of his purse in less than a year.Add to this, the collapse of the housing bubble, that sees its activity back ever since 25 years by the Chinese government.The official figures speak of a 6% growth, but the country is on the brink: energy consumption fell, imports were down over 15%.Beijing may well have put 40% of its GDP to boost investment in 2008: growth was "artificialized".

If we do a little background, we will see that one year ago, the Chinese began to desert real estate that has experienced unprecedented bubble: the sector weighs more than 15% of GDP (two points more than in Spain) and millions of square meters no longer find takers.

Banks handed out credit at any cost, including to promote consumption, twice lower than in developed countries.But much will be used this time to irrigate another bubble "boom actions".Part of the investments in real estate are directed to another speculation market in this case.A rush encouraged by the Chinese authorities, who want to inflate the market capitalization of Shanghai, the principal stock exchange of the country, to try to win half a point to plummeting growth.China's central bank lower then in November 2014, its interest rates to try to revive the economy.The authorities are also launching a market interconnection platform that allows international investors to directly access, via Hong Kong, the sides titles in Shanghai and Chinese sides to buy shares in Hong Kong.

It is the explosion, like the excessive growth of the Shanghai Stock Exchange.In June 2014, it weighs less than 500 billion times dollars.Next to nothing compared to large spaces such as: New York, London or Paris.But Shanghai will get bigger and faster.One year later, in June 2015, she proudly displays 6.500 billion.More than three times the gross national product of France.Meanwhile, the country has witnessed an unprecedented rush of small speculators: more than 22 million in May have opened a bank account dedicated to stock market investments.The outbreak peaked with 5,000 point reached June 13 by the Shanghai Stock Exchange.


  • The explosion of the bubble
On June 13, Constable Chinese financial market decides to act by limiting the use of operations "margin": operations to borrow from a brokerage firm to buy stock.


The next day, the Chinese comission of financial market regulation (CSRC) also prohibits transactions with borrowed funds outside of the circuit operations "on margin".So, investors such as retail investors begin to disengage.After a year of runaway largely financed by loans, the Chinese stock market "corrects" by 30% in three weeks (until early July): 3.000 billion capitalization in smoke.The Shanghai Composite index fell a summit in June 12 5100, to a low of 9 July 3500.


To avoid panic, the authorities are doing exactly the opposite of their plan of June 13.They relax the restrictions on "margin operations," technique, remember, of borrowing from financial intermediaries to buy shares.A way to give Chinese means the ability to continue to borrow to continue their financial Adventure.But the Chinese authorities are not satisfied that that.They cut interest rates.They freeze the IPO projects.They orchestrate the mobilization of brokerage firms and fund managers, who collectively committed to purchase at least 120 billion yuan (17.5 billion) of shares.They even allow a public company investors financing margin benefit, a direct line of liquidity from the central bank.The stock market returns to form for a few weeks before going back.

The air pocket is a reminder that the Chinese economy is much less than what is suggested by the authorities.The three recent successive devaluation of the yuan central rate against the dollar shows that Beijing is resigned to leave the weapon of exchange rate to specifically avoid faltering economic conditions.


  • The crisis-related concerns 
If the Chinese recession is confirmed, it could lead the fall of Brazil, which has in turn will cause the United States.Japan when with him, just announced that it fell back into recession, Brazil and Canada as well.In the same context, growth has been revised downwards in the United Unis.Seule France, trusts that it restarts.Chinese crisis challenges highlight the systemic risks to its economy.And its contagion to the global economy.The automotive market accounts for more than 10% of its sales in China, the energy 17%.And certain sectors such as materials can weigh up to 30% of their turnover in China.

So, regarding our modest contribution relative to the Chinese crisis.


~Frédéric Betta-Akwa



LA CRISE CHINOISE.

"Les statistiques suggèrent que les économies en croissance rapide connaissent un ralentissement significatif,au sens où leur taux  de croissance diminue d'au moins  2 points,quand leur revenu par tête atteint environ 17.000 dollars en prix constants de 2005, un niveau que la Chine devrait atteindre aux alentours de 2015"

~Matt O'brien (Wonkblog)





  • Les origines de la bulle boursière
La Chine a une croissance déséquilibrée depuis des années.Et depuis une décennie,l'on annonce qu'elle n'est ni durable ni soutenable.

La nation chinoise a connu une hausse irrationnelle de 150% de sa bourse en moins d'un an.A cela s'ajoute, l'effondrement de la bulle immobilière,qui voit son activité reculer comme jamais depuis 25 ans selon le gouvernement chinois. Les chiffres officielles parlent d'une croissance de 6%,mais le pays est au bord du gouffre:la consommation d'énergie recule,les importations régressent de plus de 15%.Pékin a beau avoir mis 40% de son PIB pour relancer l'investissement en 2008:la croissance a été "artificialisée". 

Si nous faisons un petit retour  en arrière,nous constaterons qu'il y'a un an, les chinois ont commencé à déserter l'immobilier qui a connu une bulle sans précédent:le secteur pèse plus de 15% du produit intérieur brut (deux points de plus qu'en Espagne) et des millions de mètres carrés ne trouvent plus preneur.

Les banques ont distribué des crédits à tout va, y compris pour favoriser la consommation, deux fois plus faible que dans les pays développés.Mais une bonne partie va servir cette fois, à irriguer une autre bulle:"le boom des actions".Une partie des investissements dans l'immobilier sont orientés vers une autre spéculation:boursière dans le cas présent.Une ruée encouragée par les autorités chinoises, qui veulent gonfler la capitalisation boursière de Shanghai, la principale bourse du pays, pour tenter de faire gagner un demi-point à une croissance en chute libre.La banque centrale de Chine baisse alors en Novembre 2014, ses taux d'intérêts pour tenter de relancer l'économie.Les autorités lancent aussi une plateforme d'interconnexion boursière qui permet  aux investisseurs internationaux d'accéder directement, via Hongkong, à des titres côtés à Shanghai et aux chinois d'acheter des actions côtés à Hongkong.

C'est l'explosion, à l'image de la croissance démesurée de la bourse de Shanghai.En juin 2014,elle pèse moins de 500 milliards de dollars.Trois fois rien comparée aux grandes places telles:New York,Londres, ou Paris.Mais Shanghai va grossir et vite.Un an plus tard, en juin 2015, elle affiche fièrement 6.500 milliards de dollars.Plus de trois fois, le produit national brut de la France.Entre-temps, le pays a donc connu une ruée sans précédent de petits boursicoteurs:plus de 22 millions ont ainsi ouvert en mai un compte bancaire dédié aux investissements en bourse.La flambée a culminé avec les 5.000 points atteint le 13 juin par la bourse de Shanghai.


  • L'explosion de la bulle
Le 13 juin, le gendarme des marchés financiers chinois décide d'agir en limitant le recours aux opérations "sur marge":opérations visant à emprunter à une maison de courtage pour acheter des actions.

Le jour d'après, la comission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC), interdit également les transactions réalisées avec des fonds empruntés en dehors du circuit des opérations "sur marge".Du coup, les investisseurs comme les petits porteurs commencent à se désengager.Après un an d'emballement financé en grande partie par des emprunts, le marché boursier chinois "corrige" de 30% en trois semaines (jusqu'à début juillet) :3.000 milliards de dollars de capitalisation partent en fumée.L'indice Shanghai Composite recule d'un sommet à 5.100 le 12 juin, à un point bas de 3.500 le 9 juillet.

Pour éviter la panique générale, les autorités font exactement l'inverse de leur plan du 13 juin.Elles assouplissent les restrictions sur les "opérations sur marge", technique, rappelons-le, qui consiste à emprunter auprès d'intermédiaires financiers pour acheter des actions.Une manière, de donner aux chinois moyens la possibilité de continuer à s'endetter, pour poursuivre leur aventure financière.Mais les autorités chinoises ne se contentent pas que de ça.Elles baissent les taux d'intérêt.Elles gèlent les projets d'introduction en bourse.Elles orchestrent la mobilisation des sociétés de courtage et des gestionnaires de fonds, qui se sont engagés collectivement à acheter pour au moins 120 milliards de Yuans (17,5 milliards d'euros) d'actions.Elles permettent même à une société publique de financement des investisseurs sur marge de bénéficier, d'une ligne de liquidité directe de la banque centrale.La bourse reprend des couleurs pendant quelques semaines, avant de replonger.

Le trou d'air vient rappeler que l'économie chinoise se porte beaucoup moins bien, que ce que laisse entendre les autorités.Les trois récentes dévaluation successives du taux pivot du Yuan, par rapport au dollar montrent que Pékin s'est résigné  à sortir l'arme du taux de change pour éviter précisément un essoufflement de la conjoncture.


  • Les inquiétudes liées à la crise 
Si la récession chinoise se confirme, elle risquerait d'entraîner la chute du Brésil,qui elle a son tour provoquera celle des Etats-Unis.Le Japon quand à lui,vient d'annoncer qu'il retombait en récession,le Brésil et le Canada aussi.Dans la même optique,la croissance vient d'être revue à la baisse aux Etats-Unis.Seule la France,veut croire qu'elle repart.

La crise chinoise remet en évidence les risques systémiques liés à son économie.Et de sa contagion à l'économie mondiale.Le marché de l'automobile réalise plus de 10% de ses ventes en Chine,celui de l'énergie 17%.Et certains secteurs comme les matériaux peuvent peser jusqu’à 30% de leur chiffre d'affaire en Chine.   

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la crise chinoise.


~Frédéric Betta-Akwa

mardi 1 septembre 2015

GROWTH IN MIDDLE-EAST AND NORTH AFRICA (MENA).

After the Arab Spring, the region of North Africa Middle East (MENA) region is recovering on railles.Qatar will grow by 6.7% in 2015, followed by Morocco and Tunisia which will record the best performance in the Maghreb (+ 4.2% and + 3.9% respectively).They will benefit from the economic recovery in Europe.By cons, their growth will exceed the regional average, which also show an increase compared to last year with + 3.2% instead of +2.6%.Morocco and Tunisia, which are supported by Gulf nations, now will also benefit during the downturn of raw materials from which they are importing.However, Rabat and Tunis have undertaken major reforms: the elimination of fuel subsidies in Morocco, in Tunisia, where the energy too, the price of gasoline and diesel were increased.



  • Saoudi Arabia, UAE, Qatar
Other states show a gross domestic product (GDP) with a well above-average growth as, Saudi Arabia with 3.8% .However, the Gulf nations are vulnerable to a drop in oil prices.However, they have comfortable financial resources, strong banking systems and a business environment that supports investment and growth in the private sector.Moreover, most already conducting successful diversification policies, such as the United Arab Emirates (UAE), with Dubai, become a logistics hub and tourism also providing it with specialized activity areas (manufacturing, media, health .. .) and Abu Dhabi that develops construction and areas dedicated to energy and consumer industries.


As for Saudi Arabia, Riyadh has opted for more diversification automotive, plastic, processing of ores and metals, solar appliances.

Despite his almost insolent economic health, Qatar decided that besides hydrocarbons should add other engines of the economy, namely: financial, commercial, and government services, the construction.More Back, Bahrain targeted communication and transports.Kuwait when with him, works to facilitate the development of small and medium enterprises.

  • Sector risk: a positive situation in the Golf
Overall, the risk in most Gulf countries whatever the sector is "moderate".We still have, note some areas at risk higher or lower: transportation and tourism Bharein and Kuwait. And, construction in all countries except Qatar.

The construction will be "boosted" the United Arab Emirates (UAE), Saudi Arabia and Qatar by a series of mega-projects.For example, in Dubai with a rise in investment in real estate (Universal Exhibition of 2020).Riyadh for its part, launched a vast infrastructure program transport.When Qatar, its urbanization plans is added the effort required to organize the World Cup 2022 football.Deloitte in 2013, quoted the figure of 200 billion dollars for multiple construction projects.

By comparison, the risk is much higher in North Africa.The construction and textiles (clothing) sectors remain "high" risk in Morocco and Tunisia.The first area of activity, however, goes back into the kingdom Chérifien.The political stability, public programs of infrastructure and social housing as well as the development of tourism have a moderate risk.

  • The car: a growing sector
In MENA, automotive appears as a sector in full "boom" with a moderate risk rather like the food.This is the case for Morocco, Tunisia, Algeria and Saudi Arabia.In the UAE we note: Qatar, Kuwait, Bahrain and Oman.The high purchasing power is obviously an asset in the Gulf, especially Saudi Arabia seeking to become the sector hub in the Middle East.But in North Africa as the activity is dynamic.Second automobile producer in Africa, after South Africa, Morocco is seeking to attract manufacturers, major manufacturers welcome and assembly units.

So, regarding our modest contribution relative to growth in the Middle East and North Africa.




Frédéric Betta-Akwa

LA CROISSANCE AU MOYEN-ORIENT ET EN AFRIQUE DU NORD (MENA)

A l'issue du printemps arabe, la région Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) se remet sur les railles.Le Qatar enregistrera une croissance de 6,7% en 2015;suivie du Maroc et de la Tunisie qui enregistreront les meilleures performances dans le Maghreb (+4,2% et +3,9% respectivement).Ces derniers, bénéficieront de la reprise économique en Europe.Par contre,leurs croissances dépasseront la moyenne régionale, qui affichera elle aussi une hausse par rapport à l'an dernier avec +3,2% au lieu de +2,6%.Le Maroc et la Tunisie qui bénéficient du soutien des nations du Golfe,profiteront aussi dès maintenant du retournement des cours des matières premières  dont ils sont importateurs.Cependant, Rabat et Tunis ont entrepris des réformes majeures:élimination des subventions aux carburants au Maroc, à l'énergie en Tunisie où également,les prix de l'essence et du diesel ont été relevés.


  • Arabie Saoudite, EAU,Qatar 
D'autres états afficheront un produit intérieur brut (PIB) avec une progression bien supérieure à la moyenne comme,l'Arabie Saoudite avec +3,8%.Néanmoins,les nations du Golfe sont vulnérables  a un décrochage du prix du baril.Cependant,elles possèdent de confortables ressources financières,de solides systèmes bancaires et un environnement des affaires qui supporte l'investissement et la croissance dans le secteur privé. De plus, la plupart mènent déjà avec succès des politiques de diversification,comme les Emirats Arabes Unis (EAU), avec Dubaï,devenu un hub logistique et touristique se dotant aussi de zones d'activités  spécialisées (industrie manufacturière,média,santé...) et Abu Dhabi,qui développe la construction et les zones dédiées à l'énergie et aux industries de consommation.

Quand à l'Arabie Saoudite, Riyad a opté pour plusieurs secteurs de diversification:automobile,plastique,transformation des minerais et métaux ,énergie solaire et électroménager.

Malgré, sa santé économique presque insolente, le Qatar a décidé qu'à côté des hydrocarbures devraient s'ajouter d'autres moteurs de l'économie,en l’occurrence:les services financiers,commerciaux,gouvernementaux ainsi que, la construction.Plus en retrait, Bahreïn cible la communication et les transports.Le Koweït quand à lui, s'efforce de faciliter l'essor des petites et moyennes entreprises.


  • Risque sectoriel: une situation positive dans le Golfe
Globalement,le risque dans la plupart des pays du Golfe quelque soit le secteur, est "modéré".Nous devons quand même, noter quelques zones à risque plus ou moins élevées: le transport et le tourisme à Bharein et au Koweït. Ainsi que, la construction dans l'ensemble des pays à l'exception du Qatar.

La construction va être "boostée" aux Emirats Arabes Unis (EAU),en Arabie Saoudite et au Qatar par une série  de méga-projets.Par exemple, à Dubaï  avec une montée des investissements dans l'immobilier (exposition universelle de 2020).Riyad a pour sa part, lancé un vaste programme d'infrastructures de transport.Quand au Qatar, à ses plans d'urbanisation s'ajoute l'effort à consentir pour organiser la coupe du monde de football de 2022.Le cabinet Deloitte en 2013, citait le chiffre de 200 milliards de dollars pour les multiples projets de construction.

En comparaison, le risque est beaucoup plus élevé au Maghreb.La construction et le textile (habillement) restent des secteurs à "haut "risque au Maroc et en Tunisie.Le premier domaine d'activité repart toutefois dans le royaume Chérifien.La stabilité politique,les programmes publics d'infrastructures et de logements sociaux ainsi que, l'essor du tourisme bénéficient d'un risque modéré.


  • L'automobile:un secteur en pleine croissance
Dans la région MENA, l'automobile apparaît comme un secteur d'activité en plein "boom" avec un risque plutôt modéré à l'instar de l'agroalimentaire.C'est le cas pour le Maroc,la Tunisie,l'Algérie ainsi que l'Arabie Saoudite.Dans les Emirats Arabes Unis on notera:le Qatar,le Koweït,Bahreïn et Oman.Le pouvoir d'achat élevé est évidemment, un atout dans le Golfe,l'Arabie Saoudite en particulier cherchant à devenir  le hub sectoriel du Moyen-Orient.Mais en Afrique du Nord aussi l'activité y est dynamique.Deuxième producteur automobile en Afrique,derrière l'Afrique du Sud,le Maroc cherche à attirer les équipementiers,les grands constructeurs et à accueillir des unités d'assemblage.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.