jeudi 17 décembre 2015

AFRICA IS IT THE NEW FRONTIER FOR THE LUXURY INDUSTRY?

Asked whether Africa is the new frontier for the luxury industry, we would be tempted to say yes.


Growth rates have continued to considerable flew Saharan Africa oscillating between 5% and 7% for a little over a decade.These sustained growth rate, combined with favorable economic policies boosted consumption and given birth to an African middle class.The latter is defined as the share of the population earning between $ 2 and $ 20 per day.The number of individuals related to the African middle class will increase from 355 million people (34% of the population) to 1.1 billion (42% of the population) by 2060.


Nevertheless, 60% of individuals of the middle class in Africa (around 180 million people) are not far from the poverty line: they form "the floating class" composed of individuals earning between $ 2 and $ 4 per day.The latter are in a vulnerable position and may at any time of falling back into poverty if an unexpected shock occurs: in case of loss of income source where the death of the family head.


Middle class consumer spending reached an estimated $ 680 billion in 2008, ie almost a quarter of Africa's GDP.By 2030, this figure is expected to reach $ 2,200 billion.While Africa represents about 3% of world consumption.

All these elements put together, could augur the birth of perin luxury market in Africa.Especially, with the slowdown recorded in European economies, American and Asian.It would not be surprising to see more and more, high luxury home such as L'Oreal and Lancôme to name those there, installed in African land.


We must not fail to report the birth of a new generation of African entrepreneur in the luxury sector: Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc ...These signs are definitely the event of the emergence of a new consumer class in Africa.It is obviously part of the famous African middle class, which for some who already had the privilege of visiting the great European capitals that are along the temples of luxury, would have to do the same in the West encountered quality service.


The fact remains that the luxury industry in Africa is still embryonic but promising.And it accomplishes its full potential would require that growth inclusive silk and that policies related to the emergence of the middle classes are strengthened.


So, regarding our modest contribution on the luxury industry in Africa.


Frédéric Betta-Akwa

L'AFRIQUE EST-ELLE LA NOUVELLE FRONTIERE POUR L'INDUSTRIE DU LUXE?

A la question de savoir si l'Afrique serait la nouvelle frontière pour l'industrie du luxe, nous serions tentés de répondre par l'affirmative.

Les taux de croissance n'ont cessé de connaître des envolés considérables en Afrique Subsaharienne oscillant, entre 5% et 7% depuis un peu plus d'une décennie.Ces taux de croissance soutenues,  associés à des politiques économiques favorables, ont stimulé la consommation des ménages  et donnés naissance à une classe moyenne Africaine.Cette dernière, est définie comme la part de la population gagnant entre $2 et $20 par jour.Le nombre d'individus liés à la classe moyenne Africaine devrait passer de 355 millions d'individus (34% de la population) à 1,1 milliard (42% de la population) d'ici 2060.

Néanmoins, 60% des individus de la classe moyennne en Afrique (autour de 180 million de personne) ne sont pas très loin du seuil de la pauvreté : ils forment "la catégorie flottante" composée d'individus  gagnant entre $2 et $4 par jour.Ces derniers, se trouvent dans une position vulnérable et risquent à tout moment de retomber dans la pauvreté  si un choc imprévu survient: en cas de perte de source de revenu  où de décès du chef de famille.

Les dépenses de consommation de la classe moyenne ont atteind un montant estimé à $680 milliard en 2008, c'est à dire quasiment le quart du PIB de l'Afrique .D'ici 2030, ce chiffre devrait atteindre $2.200 milliard.L'Afrique représenterait alors, environ 3% de la consommation mondiale.

Tous ces éléments mis bout à bout, pourrait augurer la naissance d'un marché du luxe périn en Afrique.Surtout, avec la perte de vitesse enregistrée dans les économies Européennes, Américaines et Asiatiques.Il ne srait donc pas étonnant de voir de plus en plus, de grande maison de luxe  tels que: L'oréal et Lancôme pour n'en citer que celles là, s'installées en terre Africaine.

Nous ne devons pas omettre de signaler la naissance d'une nouvelle génération d'entrepreneur Africain dans le secteur du luxe.: Okapi, Heel The World (HTW), YSWARA etc...Ces signes, sont définitivement la manifestation de l'apparition d'une nouvelle classe de consommateur  en Afrique.Elle fait évidemment partie de la fameuse classe moyenne Africaine, qui pour certains ayant déja eu le privilège  de visiter les grandes capitales  Européennes  qui sont en même temps  des temples du luxe, voudraient avoir à faire à la même qualité de service rencontrée en occident.

Il n'en demeure pas moins que l'industrie du luxe en Afrique  reste embryonnaire mais prometteuse.Et pour qu'elle  accomplisse  son plein potentiel, il faudrait que la croissance soie inclusive  et que les politiques liées à l'émergence des classes moyennes soient renforcées.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à l'industrie du luxe en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa

mercredi 21 octobre 2015

BARRIERS TO BANKING IN AFRICA.

The adoption of banking services offered by financial institutions, is not common in Africa, the following figures:less than 10% of the populations on the continent, about 10 million people are unbanked.And according to analysts, this is the lowest rate in the world banking.It is in this light that we focused on the causes of this phenomenon which constitutes a real obstacle to the economic development of the continent.



  • The lack of political will
Policy makers across the continent, few seem ready to facilitate the installation and accessibility of banks through legislation and appropriate devices.


  • The tradition
The weight of tradition is such that public confidence in the banking system is close to zero.The habit of the famous "tontine" these kinds of ancestors of microcredit continue to be, an essential part of informal savings systems.


Everything is based on trust based on friendship, brotherhood or clan.What is it about?Some people create a common pot which each pays the same amount of money at regular intervals, the total is then up to each in turn, without interest.


Under these conditions, nothing more understandable that people do not always master the codes of the banking system and make little confidence in it.


  • Mobile banking
Almost everywhere on the continent, including Kenya, most banking transactions are made via mobile phones.Kenya, with its mobile banking system M-Pesa, had also been told to "The Atlantic" that:this is the solution which will bring the rural world to the modern economy.Over 60% of the adult population in Kenya is adept mobile banking.


  • The lack of education
According to Global Findex, banking penetration rates are commensurate with education levels.In Africa, 55% of people with higher education have bank accounts.


This regards our modest relative contribution, brakes to banking in Africa.




Frédéric Betta-Akwa

LES FREINS A LA BANCARISATION EN AFRIQUE.

L'adoption des services bancaires proposés par les institutions financières, n'est pas monnaie courante en Afrique, en témoignent les chiffres suivants:Moins de 10% des populations sur le continent,soit environ 10.000.000 de personnes sont bancarisées.Et selon les analystes, il s'agit du taux de bancarisation le plus bas au monde.C'est dans cette optique, que nous nous sommes penchés sur les causes de ce phénomène qui, constitue une véritable entrave au développement économique du continent.



  • L'absence de volonté politique
Les décideurs à travers le continent, semblent peu prompts à faciliter l'installation et l'accessibilité des banques au travers d'une législation et des dispositifs adéquats.



  • La tradition
Le poids des traditions est tel que, la confiance des populations à l'égard du système bancaire est proche du néant.L'habitude des fameuses "tontines",ces sortes d'ancêtres du microcrédit continuent d'être, un maillon essentiel des circuits informels d'épargne.

Le tout repose sur la confiance fondée sur des liens d'amitié, de fraternité ou de clan.De quoi s'agit-il? Des personnes créent un pot commun où chacune verse la même somme d'argent à échéance régulière, le total revient ensuite à chacun à tour de rôle, sans intérêts.

Dans ces conditions, rien de plus compréhensible que les populations ne maîtrisent pas toujours, les codes du système bancaire et fassent peu confiance à ce dernier.


  • Le mobile banking
Presque partout sur le continent, et notamment au Kenya, la plupart des opérations bancaires s'effectuent via les téléphones portables.Le Kenya, avec son système de mobile banking M-Pesa, avait d'ailleurs fait dire à "The Atlantic" que: c'est la solution qui portera le monde rural à l'économie moderne.Plus de 60% de la population adulte au Kenya est adepte du mobile banking.





  • L'absence d'éducation
Selon Global Findex, les taux de bancarisation sont proportionnels aux taux d'éducation.En Afrique, 55% des personnes ayant suivi un enseignement supérieur ont des comptes bancaires.

Voilà ce qui concerne notre modeste contribution relative,aux freins à la bancarisation en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa 

lundi 28 septembre 2015

TWENTY QUESTIONS TO ASK YOURSELF BEFORE STARTING A BSUINESS.

That way, you are interested in entrepreneurship?Ask yourself the following, questions before you start!And try to answer truthfully!

Good luck!








  1. Why am i starting a business?
  2. What kind of business do i want?
  3. Who is my ideal customer?
  4. What products or services will my business provide?
  5. Am i prepared to spend the time and money needed to get my business started?
  6. What differentiates my business idea and the products or services i will provide from others in the market?
  7. Where will my business be located?
  8. How many employees will i need?
  9. What type of suppliers do i need?
  10. How much money do i need to get started?
  11. Will i need to get a loan?
  12. How soon will it take before my products or services are available?
  13. How long do i have until i start making a profit?
  14. Who is my competition?
  15. How will i price my product compared to my competition?
  16. How will i set up the legal structure of my business?
  17. What taxes do i need to pay?
  18. What kind of insurance do i need?
  19. How will i manage my business?
  20. How will i advertise my business?

Frédéric Betta-Akwa

VINGT QUESTIONS A SE POSER AVANT DE CREER SON ENTREPRISE.

Comme ça, vous êtes intéressé par l'entrepreneuriat?Posez-vous les questions suivantes, avant de vous lancer!Et tâchez d'y répondre en toute sincérité!

Bonne chance!



 



  1. Pourquoi je crée une entreprise?
  2. Quel type d'entreprise voudrais-je mettre sur pied?
  3. Quel est mon client idéal?
  4. Quel type de produit ou service vais-je proposer?
  5. Suis-je préparer à dépenser l'argent nécessaire et à passer le temps requis à travailler pour lancer mon entreprise? 
  6. Quelle est la différence entre mon projet, les différents produits et services que je vais proposer et ceux que l'on retrouve déja sur le marché?
  7. Dans quelle ville sera localisée mon entreprise?
  8. De combien d'employé aurai-je besoin?
  9. De quel type de fournisseur ai-je besoin?
  10. De combien ai-je besoin pour démarrer?
  11. Aurai-je besoin d'un crédit?
  12. Dans combien de temps mes produits ou services seront-ils disponibles?
  13. Dans combien de temps mon entreprise sera t-elle rentable?
  14. Quelle est  la concurrence?
  15. Comment vais-je facturer mes produits ou services en fonction de la concurrence?
  16. Quel type de statut choisirai-je pour mon entreprise?
  17. Quels types d'impôts ou taxes dois-je payer?
  18. De quel type d'assurance ai-je besoin?
  19. Comment vais-je gérer mon entreprise?
  20. Comment vais-je promouvoir mes produits ou services?

Frédéric Betta-Akwa

mardi 22 septembre 2015

THE REAL ESTATE BOOM IN AFRICA.

Africa's population will more than triple over the next 40 years, is the UN-HABITAT observation in its 2010 report on the State of African Cities: Governance, Inequality and land markets.Several studies and statistics on the issue, the African continent will experience indeed a very strong settlement process in the coming decades.A population growth which will inevitably be accompanied by strong urbanization of the cities has already begun elsewhere.Thus, according to the report, 400 million Africans currently live in urban areas, 40% of the population, against 3% it there's 50 and 1.2 billion in 2050, representing 60% of the population.



Africa is so far the continent where urban growth is strongest.The number of city dwellers is increasing (in the order of 5% to 7% per year, a rate twice as fast as its total population).Thus, Cairo (Egypt), with 11 million inhabitants, remains the largest agglomeration.But it will be overtaken by Lagos, Nigeria's capital (12.4 million) this year, and then it was the turn of Kinshasa (DRC), with 12.7 million in 2020.This strong growth ahead, pushes African cities to organize themselves by focusing on certain sectors like real estate, directly related to this future population explosion.









  • Soaring retail space


In trade, the rise in living standards and increased consumer demand contribute to the opening of modern boutiques and shopping centers built on the Western model.In recent years, in countries such as Zambia, Ghana, Kenya or Nigeria, the major cities have seen inaugurate modern shopping centers and the start of construction of ever larger market areas would be expected.Indeed, the demand in this area is continuing, driven by both international retailers by South African chains looking to expand beyond their borders.




  • Office rents are rising
In terms of offices, the study shows that many cities suffer from a lack of suitable areas to the needs of international companies, the technology boom opening new opportunities for economic diversification and attracting many businesses.This shortage has boosted rents, especially in cities where demand comes from oil and gas companies.In fact, rents for high-end buildings in Luanda (Angola) and Lagos (Nigeria) are among the highest in the world.In Luanda, Prime rents remain very high since it takes monthly 150 US dollars per square meter, well above the rates charged in London, New York or Hong Kong.



  • Residential projects upscale
The residential market would know when to him a strong demand for high-end volumes.Many neighborhoods on the outskirts of large cities, are under construction, such as "Eko Atlantic" project in Victoria Island in Nigeria, "Tatu City" in Nairobi and "The River City" in Kinshasa.These projects can, according to Knight Frank, supporting a wave of urban development for Africa."The elevation of living standards of the African middle class aspires demand from the top.Shops and residential housing must comply with quality standards more demanding.If one adds up the foreign firms looking to expand into the African market with the number of African companies growing, we arrive in large cities, a particularly strong need for high-end buildings "observes Matthew Colbourne, Partner and Director of Research Department of Knight Frank in London.



So, regarding our modest relative contribution, the property boom in Africa.



Frédéric Betta-Akwa

LE BOOM IMMOBILIER EN AFRIQUE.

La population africaine va plus que tripler au cours des 40 prochaines années, tel est le constat d'ONU-HABITAT dans son rapport 2010 sur l'Etat des Villes Africaines: Gouvernance, inégalité et marchés fonciers.Selon plusieurs études et statistiques sur la question, le continent africain connaîtra en effet un processus de peuplement très soutenu durant les prochaines décennies.Une croissance démographique qui va inévitablement s'accompagner d'une forte urbanisation des villes qui a déja commencée par ailleurs.Ainsi, selon ce rapport, 400 millions d'africains vivent actuellement en milieu urbain, soit 40% de la population, contre 3% il y'a 50 ans et 1,2 milliard en 2050, soit 60% de la population.

L'Afrique est donc à ce jour, le continent où la croissance urbaine est la plus forte.Le nombre de ses citadins est en constante augmentation (de l'ordre de 5% à 7% par an, un rythme deux fois plus rapide que sa population totale).Ainsi, le Caire (Egypte), avec 11 millions d'habitants, reste la plus grande agglomération.Mais, elle sera dépassée par Lagos, capitale Nigériane (12,4 millions) dès cette année, puis ce sera au tour de Kinshasa (République Démocratique du Congo), avec 12,7 millions d'habitants , en 2020.Cette forte expansion à venir, pousse les villes africaines à s'organiser en concentrant leurs efforts sur certains secteurs comme l'immobilier, directement liés à cette explosion démographique future.


 



  • L'envolée des surfaces commerciales
En matière de commerce, l'élévation du niveau de vie et l'exigence accrue des consommateurs contribuent à l'ouverture des boutiques modernes et de centres commerciaux bâtis sur le model occidental.Ces dernières années, dans des pays comme la Zambie, le Ghana, le Kenya ou encore le Nigéria, les principales grandes villes ont vu s'inaugurer des centres commerciaux modernes, et la mise en chantier de surfaces marchandes toujours plus grandes serait à prévoir.En effet, la demande en la matière est permanente, alimentée aussi bien par les grandes enseignes internationales que par les chaînes sud-africaines qui cherchent à s'étendre hors de leurs frontières.


  • Les loyers des bureaux grimpent
En termes de bureaux, l'étude démontre que beaucoup de villes pâtissent d'une insuffisance de superficies adaptées aux attentes des sociétés internationales, le boom technologique ouvrant de nouvelles perspectives de diversification économique et attirant ainsi de nombreuses entreprises.Cette pénurie a fait bondir les loyers, notamment dans les villes où la demande provient des entreprises gazières et pétrolières.De fait, les loyers des immeubles haut de gamme à Luanda (Angola) et Lagos (Nigéria) figurent parmi les plus élevés au monde.A Luanda, les loyers Prime restent très hauts puisqu'il faut compter mensuellement 150 dollars américains par mètre carré, un niveau bien supérieur aux tarifs pratiqués à Londres, New-York ou Hong-Kong.


  • Des projets résidentiels haut de gamme
Le marché résidentiel connaîtrait quand à lui une forte demande en grands volumes haut de gamme.Beaucoup de quartiers, à la périphérie des grandes villes, sont actuellement en construction, telles que les projets "Eko Atlantic" à Victoria Island au Nigéria, "Tatu City" à Nairobi et "La Cité du Fleuve" à Kinshasa.Ces projets peuvent, selon Knight Frank, soutenir une vague de développement urbain pour l’Afrique."L’élevation du niveau de vie de la classe moyenne africaine  aspire la demande par le haut.Les magasins et les logements d'habitation doivent obéir à des normes de qualité de plus en plus exigeantes.Si l'on fait la somme des firmes étrangères qui cherchent à s'implanter sur le marché africain avec le nombre d'entreprises africaines en pleine croissance, on aboutit, dans les grandes villes, à un besoin en immeubles haut de gamme particulièrement fort" observe Matthew Colbourne, Associé et Directeur du Département Recherche de Knight Frank à Londres.


Voila, ce qui concerne notre modeste contribution relative, au boom immobilier en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa 

jeudi 17 septembre 2015

THE FINANCIAL CRISIS OF 2008 OR THE DOPING OF THE US ECONOMY.

  • How has it started?
The crisis of 2008 began with the difficulties faced by US households on low incomes, to repay the loans that had been granted to them for the purchase of their homes.





These funds were intended for borrowers who did not have sufficient guarantees to benefit from preferential interest rates ( "prime rate"), but only to less preferential rates ("subprime").

The indebtedness of US households could rely on the extremely low interest rates practiced for years by the Central Bank of the United States (FED) in 2001 after the stock market crisis of values "internet".In addition, loans were rechargeable, which means that regularly, we took into account the increase in value of the property, and the borrower is allowed to réendetter the amount of the increase in the value of its assets.This has boosted the growth of the United States.


Credits "subprime" were backed by a mortgage on the purchased housing, the idea being that the property prices in the US could only climb.In these circumstances, a failure of the borrower should be more than offset by the sale of the mortgaged property.


Other features, these credits have often been granted with variables.Plus rate precisely, financial repayment burdens were lightened very start to attract the borrower.They increase after 2 or 3 years and the borrowing rate was pegged to the Director of the Fed rate.

The US Central Bank has gradually raised interest rates by 1% in 2004 to over 5% in 2006 to reflect the evolution of inflation and US growth.Financial expenses of loans are considerably alourdies.Un growing number of households has not been able to cope.


"Trees are not mounted to the sky" and property prices eventually turn downward in the entire United States.
Result: the value of homes has fallen below the value of credits they were supposed to guarantee.The influx of failures of borrowers and resales mortgaged their homes has accelerated the decline in property prices.Losses have also accumulated on the side of prêteurs.Des specialized credit institutions were the first found in difficulty.


In the summer of 2007, the rate of default on loans "subprime" exceeded 15% against 5% on average during the same period for all mortgage loans in the United States, itself a record figure since 1986.While defaults do not all lead to the bankruptcy of the borrower and the sale of the mortgaged property.But it was estimated in late August 2007 that nearly 1 million borrowers had lost their logement.Cela ultimately could affect about 3 million US households.Based on a failure rate of 15%, the initial assessment of the financial cost of the crisis of "subprime" was 160 billion.Important certainly, but not enough to cause a global financial crisis.


  • How is the crisis is internationalized?
The trigger of the crisis therefore lies in a real estate market of sub-compartment américain.Establishments specializing in "subprime" were directly affected and logically.But it is the mutation carried past fifteen years with the so-called securitization, for understanding why and how contagion has occurred.


Securitization involves converting loans granted by a bank in debt securities (bond) that an investor can buy and sell at any time.It is said that these obligations are backed by a portfolio of assets.Issuing banks credits create intermediary companies in which these funds are assets and issuing bonds in return which constitute liabilities.Interest and loan repayments are used to pay the interest on bonds issued and their repayment.These companies are called SPV for "Special Purpose Vehicle" because they have no other corporate purpose and are created in each case.


As for investors, it may be the same banks or other banks, pension funds, hedge funds etc ...



The benefit to the bank is that it does not have to carry the credits.She released them from its balance sheet.It does not have to be a capital reserve in case of repayment difficulties would arise (prudential rules on capital) and can more easily extend new credits.Advantage for investors: they can expect a very good coupling risk / return on obligations.Advantage for the economy in general: the risks taken originally by the bank are transferred to a larger number of investors.In case of shock, it is in principle better absorbed.This mutation of securitization has enabled the funding of the rampant growth of the United States and the entire world after the release of the stock market crisis of values "internet".


The vigilance of banks and real estate brokers who initiated loans to households was lower on the ability of these to properly repay their loans.Banks that "securitize" are less credits.They reward the commission, and then resell the credit.They are the amount and may be less regardantes on quality: the so-called moral hazard played full.This method is that a person or company insured against risk may therefore behave in a more risky than if it were fully exposed to risk.For banks, considering themselves not penalized in case of carelessness in their operations, they take more risk in granting credit or executing market transactions.The framework of regulation and regulation of banking and insurance activities is working to prevent such mechanisms.But it can sometimes lose effectiveness.Thus, monetary policy should help ensure the general crises that may arise from the effects chain of bank failures on the whole system and the economy.But for such a guarantee to banks' nationalization of losses "may result in moral hazard mechanism.



Investment banks that organize the securitization group together "packages" of money they make asset vehicles.They formed "credits packets" "subprime", but also mixed packets, mixing with other subprime mortgages, or loans for other financing (eg LBO investment fund ).



The risk of failure of these packages were supposed to be lower than those of credits taken one by one.This is what gives a very good rating from the rating agencies on bonds issued in return.But this is true only if the risks taken on each loan set in the package are independent of each other.However, risks packetized were not independent: it is called "granular".But because all inter-related to the US real estate market.The decline in US house prices has led to a collapse in the value of vehicle assets.



Contagion and amplification then held to the way were built the obligations undertaken by investors in consideration of asset packages.These were also cut into "slices".Some slices contained higher returns but also higher risk, in that they were the first to be penalized if payment intervened accidents on assets.



These bonds were in principle subscribed by investment funds at risk (hedge funds).Intermediate slices were next and more secure tranches (say "senior") were penalized in the event of a general devaluation of the assets, which was supposed to never intervene.They were subscribed by including more conservative investors (pension fund ...).But the collapse of the assets, even these bonds resulted in the debacle to the surprise of their policyholders, since there there's been no gradual warning by a deterioration in rating.


Additional factor, investors who bought the bonds do not have all bought with cash but by going into debt in turn to benefit from the leverage of debt at low interest rates.These investors, including banks and hedge funds operated somehow "securitization second degree" by creating new vehicles (SIV or "conduits") whose assets was constituted by bonds of first level and whose vehicles liability was established by short-term commercial paper (Asset Backed Commercial Paper or ABCP).It was issued more than 1,000 billion.


That respect, our modest contribution on the financial crisis of 2008.


Frédéric Betta-Akwa




LA CRISE FINANCIERE DE 2008 OU LE DOPAGE DE L'ECONOMIE AMERICAINE.

  • Comment a t-elle démarrée?
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu, pour rembourser les crédits qui leur avaient été accordés pour l'achat de leur logement.




Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d'intérêts préférentiels (en anglais "prime rate"), mais seulement à des taux moins préférentiels ("subprimes").

L'endettement des ménages américains a pu s'appuyer sur les taux d'intérêts extrêmement bas pratiqués, pendant des années par la Banque Centrale des Etats-Unis (FED) à partir de 2001 après la crise boursière des valeurs "internet".En outre, les crédits étaient rechargeables, c'est à dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisait l'emprunteur à se réendetter du  montant de la progression de la valeur de son patrimoine.Cela, a dopé la croissance des Etats-Unis.

Les crédits "subprimes" ont été gagés par une hypothèque sur le logement acheté,l'idée étant que les prix de l'immobilier aux Etats-Unis ne pouvaient que grimper.Dans ces conditions, une défaillance de l'emprunteur devait être plus que compensée par la vente du bien hypothéqué.

Autres particularités, ces crédits ont souvent été accordés avec des taux variables.Plus précisément, les charges financières de remboursement étaient au démarrage très allégées pour attirer l'emprunteur.Elles augmentaient au bout de 2 ou 3 ans et le taux d'emprunt était indexé sur le taux directeur de la FED.

La Banque Centrale américaine a progressivement, relevé ses taux de 1% en 2004 à plus de 5% en 2006 pour tenir compte de l'évolution, de l'inflation et de la croissance américaine.Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies.Un nombre croissant de ménage na pas pu faire face.

"Les arbres ne sont pas montés jusqu'au ciel" et les prix de l'immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l'ensemble des Etats-Unis.
Résultat: la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu'elles étaient supposées garantir.L'afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l'immobilier.Les pertes se sont accumulées également du côté des prêteurs.Des établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers retrouvés en difficulté.

A l'été 2007, le taux de non remboursement sur les crédits "subprime" dépassait 15% contre 5% en moyenne à la même époque pour l'ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui même record depuis 1986.Certes, les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de l'emprunteur et à la vente du bien hypothéqué .Mais on estimait, fin août 2007, que près d'1 million d'emprunteurs avaient perdu leur logement.Cela pourrait concerner in fine environ 3 millions de ménages américains.

Sur la base d'un taux de défaillance de 15%, l'évaluation initiale du coût financier de la crise des "subprime" était de 160 milliards de dollars.Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière internationale.


  • Comment la crise s'est-elle internationalisée?
Le déclencheur de la crise se situe donc, dans un sous-compartiment du marché immobilier américain.Les établissements spécialisés dans le crédit "subprime" ont été directement et logiquement touchés.Mais c'est la mutation opérée depuis une quinzaine d'années avec ce que l'on appelle la titrisation, qui permet de comprendre pourquoi et comment la contagion s'est opérée.  

La titrisation consiste à transformer des crédits distribués par une banque en titres de créances (obligation) qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment.On dit que ces obligations sont adossées à un portefeuille d'actifs.Les banques émettrices des crédits créent des sociétés intermédiaires dans lesquelles ces crédits constituent les actifs et qui émettent en contrepartie des obligations qui constituent le passif.Les intérêts et les remboursements des crédits servent au paiement des intérêts des obligations émises et à leur remboursement.Ces sociétés sont appelées SPV pour "Special Purpose Vehicule" ou "véhicule spécial", car elles n'ont pas d'autre objet social et sont crées au cas par cas.

Quant aux investisseurs,il peut s'agir de ces mêmes banques ou d'autres banques, de fonds de pension, de hedge funds etc...

L'avantage pour la banque est qu'elle n'a pas à porter les crédits.Elle les sort de son bilan.Elle n'a pas à constituer un capital en réserve pour le cas où des difficultés de remboursement se présenteraient (règles prudentielles concernant les fonds propres) et peut plus facilement accorder de nouveaux crédits.Avantage pour les investisseurs:ils peuvent espérer un très bon couplage  rendement/risque sur les obligations.Avantage pour l'économie en général: les risques pris à l'origine par la banque sont reportés sur un plus grand nombre d'investisseur .En cas de choc, celui-ci  est en principe mieux absorbé.Cette mutation de la titrisation a ainsi permis, le financement de la croissance galopante des Etats-Unis et de l'ensemble du monde après la sortie de la crise boursière des valeurs "internet".


La vigilance des banques et des courtiers immobiliers qui ont initié les crédits aux ménages a été moins importante sur la capacité de ces derniers à rembourser correctement leurs emprunts.Les banques qui "titrisent" portent moins les crédits.Elles rémunèrent à la commission, puis revendent  le crédit.Elles font de la quantité et peuvent être moins regardantes sur la qualité:ce que l'on appelle l'aléa moral a joué à plein.Cette méthode consiste en ce que, une personne ou une entreprise assurée contre un risque peut de ce fait, se comporter de manière plus risquée que si elle était  totalement exposée au risque.S'agissant des banques,se considérant comme non pénalisées en cas d'imprudences dans leurs opérations, elles prennent plus de risque dans l'octroi de crédit ou de l'exécution d'opérations de marché.Le cadre de la réglementation et de la régulation des activités bancaires  et d'assurance s'efforce d'empêcher de tels mécanismes.Mais il peut parfois, perdre de son efficacité.Ainsi, la politique monétaire doit veiller à empêcher les crises générales qui pourraient provenir  des effets en chaîne de faillites bancaires sur l'ensemble du système et de l'économie.Mais pour les banques une telle garantie de "nationalisation des pertes" peut entraîner un mécanisme d'aléa moral.

Les banques d'affaires qui organisent la titrisation regroupent des "paquets" de crédits qu'elles mettent à l'actif des véhicules.Elles ont constitué des "paquets de crédits" "subprime", mais aussi des paquets mixtes, mélangeant des crédits subprime avec d'autres crédits hypothécaires, ou avec des crédits destinés à d'autres financements (par exemple opérations LBO de fonds d'investissement).

Les risques de défaillance de ces paquets étaient supposés être inférieurs à ceux des crédits pris un par un.C'est ce qui permet d'obtenir une très bonne notation de la part des agences de notation sur les obligations émises en contrepartie.Mais cela n'est vrai que si les risques pris sur chaque crédit mis dans le paquet sont indépendants les uns des autres.Or, les risques mis en paquets n'étaient pas indépendants: on appelle cela "granulaires".Mais interdépendants car tous liés au marché immobilier américain.La baisse des prix de l'immobilier américain a entraîné un effondrement de la valeur des actifs des véhicules.

La contagion et l'amplification ont alors tenu à la façon dont ont été construites les obligations souscrites par les investisseurs en contrepartie des paquets d'actifs.Celles-ci, ont également été découpées en "tranches".Certaines tranches comportaient des rendements plus élevés , mais aussi plus de risques, en ce sens qu'elles étaient les premières à être pénalisées si intervenaient des accidents de paiement sur les actifs.

Ces obligations ont été en principe souscrites par des fonds d'investissement à risque (hedge funds).
Des tranches intermédiaires venaient ensuite  et des tranches plus sécurisées (dites:"senior") n'étaient pénalisées qu'en cas de dévalorisation générale des actifs , ce qui était supposé ne jamais intervenir.Elles étaient souscrites notamment par des investisseurs plus prudents (fond de pension...).Mais l'effondrement des actifs, a entraîné même ces obligations dans la débâcle à la surprise de leurs souscripteurs, puisqu'il n'y'a pas eu d'alerte progressive par une détérioration de la notation.

Facteur supplémentaire, les investisseurs qui ont acheté les obligations n'ont pas tous acheté en payant comptant , mais en s'endettant à leur tour pour bénéficier de l'effet de levier d'un endettement à bas taux d'intérêt.Ces investisseurs, banques et hedge funds notamment ont opéré en quelque sorte "une titrisation au second degré" en créant de nouveaux véhicules ( SIV ou "conduits") dont l'actif a été constitué par des obligations des véhicules de premier niveau  et dont le passif a été constitué par du papier commercial à court terme (Asset Backed Commercial Paper ou ABCP).Il en a été émis plus de 1.000 milliards de dollars.


Voilà ce qui concerne, notre modeste contribution relative à la crise financière de 2008.    


Frédéric Betta-Akwa                   

  

jeudi 10 septembre 2015

HOW TO MANAGE STRESS AS AN ENTREPRENEUR?

The entrepreneurial adventure is very often be extremely difficult.And stress is one of the major obstacles faced, by entrepreneurs in this process.Namely, managing stress for an entrepreneur turns out to be crucial for the pursuit and achievement of her dreams.








  • Meditation
As an entrepreneur, it is necessary to be able to relate to something greater than oneself and dreams.The practice of meditation helps to spiritually elevate and relativize face the difficulties which we cross.


  • The sport
It not only helps to cultivate your resilience, but also to evacuate all the nervous tension you have accumulated.


  • The sleep
Entrepreneurs often tend to overlook the importance of sleep.But it is important to note that, it is thanks to him that brain neurons are able to regenerate.His absence, could result in stress ramping.


So, regarding our modest relative contribution to managing stress.





Frédéric Betta-Akwa

COMMENT GERER LE STRESS EN TANT QU'ENTREPRENEUR?

L'aventure entrepreneuriale s'avère très souvent, être une chose extrêmement difficile.Et le stress est l'un des obstacles majeurs, que rencontrent les entrepreneurs au cours de ce processus.Savoir, gérer son stress pour un entrepreneur s'avère, être crucial pour la poursuite et la réalisation de ses rêves.






  • La méditation 
En tant qu'entrepreneur,il est nécessaire de pouvoir se rattacher à quelque chose de plus grand que soi et ses rêves.La pratique, de la méditation permet de s'élever spirituellement et de relativiser face aux difficultés  que l'on traverse.


  • Le sport
Il permet non seulement, de cultiver votre résilience mais aussi, d'évacuer toutes les tensions nerveuses que vous avez pu accumuler. 


  • Le sommeil
Les entrepreneurs ont très souvent tendance à négliger l'importance du sommeil.Mais il est primordial de noter que c'est grâce à lui, que les neurones du cerveau arrivent à se régénérer.Son absence, pourrait entraîner une montée en puissance du stress.


Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la gestion du stress.


Frédéric Betta-Akwa

samedi 5 septembre 2015

CHINA CRISIS.

"Statistics suggest that fast-growing economies are experiencing a significant slowdown in the sense that their growth rate decreases by at least 2 points, when their per capita income reaches about $ 17,000 in constant 2005 prices, a level China should reach around 2015 "

~Matt O'brien (Wonkblog)







  • The origins of the stock market bubble
China's unbalanced growth for years.And for a decade, it announces that it is neither sustainable nor sustainable.

The Chinese nation experienced an irrational increase of 150% of his purse in less than a year.Add to this, the collapse of the housing bubble, that sees its activity back ever since 25 years by the Chinese government.The official figures speak of a 6% growth, but the country is on the brink: energy consumption fell, imports were down over 15%.Beijing may well have put 40% of its GDP to boost investment in 2008: growth was "artificialized".

If we do a little background, we will see that one year ago, the Chinese began to desert real estate that has experienced unprecedented bubble: the sector weighs more than 15% of GDP (two points more than in Spain) and millions of square meters no longer find takers.

Banks handed out credit at any cost, including to promote consumption, twice lower than in developed countries.But much will be used this time to irrigate another bubble "boom actions".Part of the investments in real estate are directed to another speculation market in this case.A rush encouraged by the Chinese authorities, who want to inflate the market capitalization of Shanghai, the principal stock exchange of the country, to try to win half a point to plummeting growth.China's central bank lower then in November 2014, its interest rates to try to revive the economy.The authorities are also launching a market interconnection platform that allows international investors to directly access, via Hong Kong, the sides titles in Shanghai and Chinese sides to buy shares in Hong Kong.

It is the explosion, like the excessive growth of the Shanghai Stock Exchange.In June 2014, it weighs less than 500 billion times dollars.Next to nothing compared to large spaces such as: New York, London or Paris.But Shanghai will get bigger and faster.One year later, in June 2015, she proudly displays 6.500 billion.More than three times the gross national product of France.Meanwhile, the country has witnessed an unprecedented rush of small speculators: more than 22 million in May have opened a bank account dedicated to stock market investments.The outbreak peaked with 5,000 point reached June 13 by the Shanghai Stock Exchange.


  • The explosion of the bubble
On June 13, Constable Chinese financial market decides to act by limiting the use of operations "margin": operations to borrow from a brokerage firm to buy stock.


The next day, the Chinese comission of financial market regulation (CSRC) also prohibits transactions with borrowed funds outside of the circuit operations "on margin".So, investors such as retail investors begin to disengage.After a year of runaway largely financed by loans, the Chinese stock market "corrects" by 30% in three weeks (until early July): 3.000 billion capitalization in smoke.The Shanghai Composite index fell a summit in June 12 5100, to a low of 9 July 3500.


To avoid panic, the authorities are doing exactly the opposite of their plan of June 13.They relax the restrictions on "margin operations," technique, remember, of borrowing from financial intermediaries to buy shares.A way to give Chinese means the ability to continue to borrow to continue their financial Adventure.But the Chinese authorities are not satisfied that that.They cut interest rates.They freeze the IPO projects.They orchestrate the mobilization of brokerage firms and fund managers, who collectively committed to purchase at least 120 billion yuan (17.5 billion) of shares.They even allow a public company investors financing margin benefit, a direct line of liquidity from the central bank.The stock market returns to form for a few weeks before going back.

The air pocket is a reminder that the Chinese economy is much less than what is suggested by the authorities.The three recent successive devaluation of the yuan central rate against the dollar shows that Beijing is resigned to leave the weapon of exchange rate to specifically avoid faltering economic conditions.


  • The crisis-related concerns 
If the Chinese recession is confirmed, it could lead the fall of Brazil, which has in turn will cause the United States.Japan when with him, just announced that it fell back into recession, Brazil and Canada as well.In the same context, growth has been revised downwards in the United Unis.Seule France, trusts that it restarts.Chinese crisis challenges highlight the systemic risks to its economy.And its contagion to the global economy.The automotive market accounts for more than 10% of its sales in China, the energy 17%.And certain sectors such as materials can weigh up to 30% of their turnover in China.

So, regarding our modest contribution relative to the Chinese crisis.


~Frédéric Betta-Akwa



LA CRISE CHINOISE.

"Les statistiques suggèrent que les économies en croissance rapide connaissent un ralentissement significatif,au sens où leur taux  de croissance diminue d'au moins  2 points,quand leur revenu par tête atteint environ 17.000 dollars en prix constants de 2005, un niveau que la Chine devrait atteindre aux alentours de 2015"

~Matt O'brien (Wonkblog)





  • Les origines de la bulle boursière
La Chine a une croissance déséquilibrée depuis des années.Et depuis une décennie,l'on annonce qu'elle n'est ni durable ni soutenable.

La nation chinoise a connu une hausse irrationnelle de 150% de sa bourse en moins d'un an.A cela s'ajoute, l'effondrement de la bulle immobilière,qui voit son activité reculer comme jamais depuis 25 ans selon le gouvernement chinois. Les chiffres officielles parlent d'une croissance de 6%,mais le pays est au bord du gouffre:la consommation d'énergie recule,les importations régressent de plus de 15%.Pékin a beau avoir mis 40% de son PIB pour relancer l'investissement en 2008:la croissance a été "artificialisée". 

Si nous faisons un petit retour  en arrière,nous constaterons qu'il y'a un an, les chinois ont commencé à déserter l'immobilier qui a connu une bulle sans précédent:le secteur pèse plus de 15% du produit intérieur brut (deux points de plus qu'en Espagne) et des millions de mètres carrés ne trouvent plus preneur.

Les banques ont distribué des crédits à tout va, y compris pour favoriser la consommation, deux fois plus faible que dans les pays développés.Mais une bonne partie va servir cette fois, à irriguer une autre bulle:"le boom des actions".Une partie des investissements dans l'immobilier sont orientés vers une autre spéculation:boursière dans le cas présent.Une ruée encouragée par les autorités chinoises, qui veulent gonfler la capitalisation boursière de Shanghai, la principale bourse du pays, pour tenter de faire gagner un demi-point à une croissance en chute libre.La banque centrale de Chine baisse alors en Novembre 2014, ses taux d'intérêts pour tenter de relancer l'économie.Les autorités lancent aussi une plateforme d'interconnexion boursière qui permet  aux investisseurs internationaux d'accéder directement, via Hongkong, à des titres côtés à Shanghai et aux chinois d'acheter des actions côtés à Hongkong.

C'est l'explosion, à l'image de la croissance démesurée de la bourse de Shanghai.En juin 2014,elle pèse moins de 500 milliards de dollars.Trois fois rien comparée aux grandes places telles:New York,Londres, ou Paris.Mais Shanghai va grossir et vite.Un an plus tard, en juin 2015, elle affiche fièrement 6.500 milliards de dollars.Plus de trois fois, le produit national brut de la France.Entre-temps, le pays a donc connu une ruée sans précédent de petits boursicoteurs:plus de 22 millions ont ainsi ouvert en mai un compte bancaire dédié aux investissements en bourse.La flambée a culminé avec les 5.000 points atteint le 13 juin par la bourse de Shanghai.


  • L'explosion de la bulle
Le 13 juin, le gendarme des marchés financiers chinois décide d'agir en limitant le recours aux opérations "sur marge":opérations visant à emprunter à une maison de courtage pour acheter des actions.

Le jour d'après, la comission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC), interdit également les transactions réalisées avec des fonds empruntés en dehors du circuit des opérations "sur marge".Du coup, les investisseurs comme les petits porteurs commencent à se désengager.Après un an d'emballement financé en grande partie par des emprunts, le marché boursier chinois "corrige" de 30% en trois semaines (jusqu'à début juillet) :3.000 milliards de dollars de capitalisation partent en fumée.L'indice Shanghai Composite recule d'un sommet à 5.100 le 12 juin, à un point bas de 3.500 le 9 juillet.

Pour éviter la panique générale, les autorités font exactement l'inverse de leur plan du 13 juin.Elles assouplissent les restrictions sur les "opérations sur marge", technique, rappelons-le, qui consiste à emprunter auprès d'intermédiaires financiers pour acheter des actions.Une manière, de donner aux chinois moyens la possibilité de continuer à s'endetter, pour poursuivre leur aventure financière.Mais les autorités chinoises ne se contentent pas que de ça.Elles baissent les taux d'intérêt.Elles gèlent les projets d'introduction en bourse.Elles orchestrent la mobilisation des sociétés de courtage et des gestionnaires de fonds, qui se sont engagés collectivement à acheter pour au moins 120 milliards de Yuans (17,5 milliards d'euros) d'actions.Elles permettent même à une société publique de financement des investisseurs sur marge de bénéficier, d'une ligne de liquidité directe de la banque centrale.La bourse reprend des couleurs pendant quelques semaines, avant de replonger.

Le trou d'air vient rappeler que l'économie chinoise se porte beaucoup moins bien, que ce que laisse entendre les autorités.Les trois récentes dévaluation successives du taux pivot du Yuan, par rapport au dollar montrent que Pékin s'est résigné  à sortir l'arme du taux de change pour éviter précisément un essoufflement de la conjoncture.


  • Les inquiétudes liées à la crise 
Si la récession chinoise se confirme, elle risquerait d'entraîner la chute du Brésil,qui elle a son tour provoquera celle des Etats-Unis.Le Japon quand à lui,vient d'annoncer qu'il retombait en récession,le Brésil et le Canada aussi.Dans la même optique,la croissance vient d'être revue à la baisse aux Etats-Unis.Seule la France,veut croire qu'elle repart.

La crise chinoise remet en évidence les risques systémiques liés à son économie.Et de sa contagion à l'économie mondiale.Le marché de l'automobile réalise plus de 10% de ses ventes en Chine,celui de l'énergie 17%.Et certains secteurs comme les matériaux peuvent peser jusqu’à 30% de leur chiffre d'affaire en Chine.   

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la crise chinoise.


~Frédéric Betta-Akwa

mardi 1 septembre 2015

GROWTH IN MIDDLE-EAST AND NORTH AFRICA (MENA).

After the Arab Spring, the region of North Africa Middle East (MENA) region is recovering on railles.Qatar will grow by 6.7% in 2015, followed by Morocco and Tunisia which will record the best performance in the Maghreb (+ 4.2% and + 3.9% respectively).They will benefit from the economic recovery in Europe.By cons, their growth will exceed the regional average, which also show an increase compared to last year with + 3.2% instead of +2.6%.Morocco and Tunisia, which are supported by Gulf nations, now will also benefit during the downturn of raw materials from which they are importing.However, Rabat and Tunis have undertaken major reforms: the elimination of fuel subsidies in Morocco, in Tunisia, where the energy too, the price of gasoline and diesel were increased.



  • Saoudi Arabia, UAE, Qatar
Other states show a gross domestic product (GDP) with a well above-average growth as, Saudi Arabia with 3.8% .However, the Gulf nations are vulnerable to a drop in oil prices.However, they have comfortable financial resources, strong banking systems and a business environment that supports investment and growth in the private sector.Moreover, most already conducting successful diversification policies, such as the United Arab Emirates (UAE), with Dubai, become a logistics hub and tourism also providing it with specialized activity areas (manufacturing, media, health .. .) and Abu Dhabi that develops construction and areas dedicated to energy and consumer industries.


As for Saudi Arabia, Riyadh has opted for more diversification automotive, plastic, processing of ores and metals, solar appliances.

Despite his almost insolent economic health, Qatar decided that besides hydrocarbons should add other engines of the economy, namely: financial, commercial, and government services, the construction.More Back, Bahrain targeted communication and transports.Kuwait when with him, works to facilitate the development of small and medium enterprises.

  • Sector risk: a positive situation in the Golf
Overall, the risk in most Gulf countries whatever the sector is "moderate".We still have, note some areas at risk higher or lower: transportation and tourism Bharein and Kuwait. And, construction in all countries except Qatar.

The construction will be "boosted" the United Arab Emirates (UAE), Saudi Arabia and Qatar by a series of mega-projects.For example, in Dubai with a rise in investment in real estate (Universal Exhibition of 2020).Riyadh for its part, launched a vast infrastructure program transport.When Qatar, its urbanization plans is added the effort required to organize the World Cup 2022 football.Deloitte in 2013, quoted the figure of 200 billion dollars for multiple construction projects.

By comparison, the risk is much higher in North Africa.The construction and textiles (clothing) sectors remain "high" risk in Morocco and Tunisia.The first area of activity, however, goes back into the kingdom Chérifien.The political stability, public programs of infrastructure and social housing as well as the development of tourism have a moderate risk.

  • The car: a growing sector
In MENA, automotive appears as a sector in full "boom" with a moderate risk rather like the food.This is the case for Morocco, Tunisia, Algeria and Saudi Arabia.In the UAE we note: Qatar, Kuwait, Bahrain and Oman.The high purchasing power is obviously an asset in the Gulf, especially Saudi Arabia seeking to become the sector hub in the Middle East.But in North Africa as the activity is dynamic.Second automobile producer in Africa, after South Africa, Morocco is seeking to attract manufacturers, major manufacturers welcome and assembly units.

So, regarding our modest contribution relative to growth in the Middle East and North Africa.




Frédéric Betta-Akwa

LA CROISSANCE AU MOYEN-ORIENT ET EN AFRIQUE DU NORD (MENA)

A l'issue du printemps arabe, la région Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) se remet sur les railles.Le Qatar enregistrera une croissance de 6,7% en 2015;suivie du Maroc et de la Tunisie qui enregistreront les meilleures performances dans le Maghreb (+4,2% et +3,9% respectivement).Ces derniers, bénéficieront de la reprise économique en Europe.Par contre,leurs croissances dépasseront la moyenne régionale, qui affichera elle aussi une hausse par rapport à l'an dernier avec +3,2% au lieu de +2,6%.Le Maroc et la Tunisie qui bénéficient du soutien des nations du Golfe,profiteront aussi dès maintenant du retournement des cours des matières premières  dont ils sont importateurs.Cependant, Rabat et Tunis ont entrepris des réformes majeures:élimination des subventions aux carburants au Maroc, à l'énergie en Tunisie où également,les prix de l'essence et du diesel ont été relevés.


  • Arabie Saoudite, EAU,Qatar 
D'autres états afficheront un produit intérieur brut (PIB) avec une progression bien supérieure à la moyenne comme,l'Arabie Saoudite avec +3,8%.Néanmoins,les nations du Golfe sont vulnérables  a un décrochage du prix du baril.Cependant,elles possèdent de confortables ressources financières,de solides systèmes bancaires et un environnement des affaires qui supporte l'investissement et la croissance dans le secteur privé. De plus, la plupart mènent déjà avec succès des politiques de diversification,comme les Emirats Arabes Unis (EAU), avec Dubaï,devenu un hub logistique et touristique se dotant aussi de zones d'activités  spécialisées (industrie manufacturière,média,santé...) et Abu Dhabi,qui développe la construction et les zones dédiées à l'énergie et aux industries de consommation.

Quand à l'Arabie Saoudite, Riyad a opté pour plusieurs secteurs de diversification:automobile,plastique,transformation des minerais et métaux ,énergie solaire et électroménager.

Malgré, sa santé économique presque insolente, le Qatar a décidé qu'à côté des hydrocarbures devraient s'ajouter d'autres moteurs de l'économie,en l’occurrence:les services financiers,commerciaux,gouvernementaux ainsi que, la construction.Plus en retrait, Bahreïn cible la communication et les transports.Le Koweït quand à lui, s'efforce de faciliter l'essor des petites et moyennes entreprises.


  • Risque sectoriel: une situation positive dans le Golfe
Globalement,le risque dans la plupart des pays du Golfe quelque soit le secteur, est "modéré".Nous devons quand même, noter quelques zones à risque plus ou moins élevées: le transport et le tourisme à Bharein et au Koweït. Ainsi que, la construction dans l'ensemble des pays à l'exception du Qatar.

La construction va être "boostée" aux Emirats Arabes Unis (EAU),en Arabie Saoudite et au Qatar par une série  de méga-projets.Par exemple, à Dubaï  avec une montée des investissements dans l'immobilier (exposition universelle de 2020).Riyad a pour sa part, lancé un vaste programme d'infrastructures de transport.Quand au Qatar, à ses plans d'urbanisation s'ajoute l'effort à consentir pour organiser la coupe du monde de football de 2022.Le cabinet Deloitte en 2013, citait le chiffre de 200 milliards de dollars pour les multiples projets de construction.

En comparaison, le risque est beaucoup plus élevé au Maghreb.La construction et le textile (habillement) restent des secteurs à "haut "risque au Maroc et en Tunisie.Le premier domaine d'activité repart toutefois dans le royaume Chérifien.La stabilité politique,les programmes publics d'infrastructures et de logements sociaux ainsi que, l'essor du tourisme bénéficient d'un risque modéré.


  • L'automobile:un secteur en pleine croissance
Dans la région MENA, l'automobile apparaît comme un secteur d'activité en plein "boom" avec un risque plutôt modéré à l'instar de l'agroalimentaire.C'est le cas pour le Maroc,la Tunisie,l'Algérie ainsi que l'Arabie Saoudite.Dans les Emirats Arabes Unis on notera:le Qatar,le Koweït,Bahreïn et Oman.Le pouvoir d'achat élevé est évidemment, un atout dans le Golfe,l'Arabie Saoudite en particulier cherchant à devenir  le hub sectoriel du Moyen-Orient.Mais en Afrique du Nord aussi l'activité y est dynamique.Deuxième producteur automobile en Afrique,derrière l'Afrique du Sud,le Maroc cherche à attirer les équipementiers,les grands constructeurs et à accueillir des unités d'assemblage.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.  

mardi 18 août 2015

DOES AFRICA'S FUTURE REST ON "TECH-PRENEURS"?

To the question if the fate of Africa rests on the "tech-takers", I would say: no.

The African continent is not yet gone through all the necessary stages of development, so that technologies are central to its future emergence.

Take the case of the US, Europe and some Asian countries which are technological innovation poles.These regions of the world, are first passed by economic change in which they were investing heavily in key sectors such as education, health, transport, housing, tourism, trade, research...Before you can access advanced technologies.That appear as the ultimate phase of development of economies have reached their saturation cycle.

How do we explain then the craze of young African as well as, foreign investors in the place of this industry if not, by imitation?

It is very unlikely that Africa docks advanced technologies, if the basic needs of its people are not satisfied.

To date, Africa has more need to develop sectors such as energy and agriculture that can create thousands or millions of jobs for its young people (15- 25) mainly, unemployed or underemployed (grants our article on youth unemployment in Africa).She did not need to see the emergence of Amazon, Ebay, Alibaba Uber or the African all kinds ...Which are products or services to regions of the world that have achieved a certain standard of living.

Well, regarding our modest relative contribution to the question:The future of Africa it based on "tech-takers".


Frédéric Betta-Akwa

L'AVENIR DE L'AFRIQUE REPOSE T-IL SUR LES "TECH-PRENEURS" ?

A la question de savoir, si le destin de l'Afrique repose sur les "tech-preneurs", je dirais:Non.

Le continent africain,n'est pas encore passé par toutes les phases de développement nécessaire, pour que les technologies soient au centre de son émergence future.

Prenons, le cas des USA,de l'Europe ainsi que de certains pays d'Asie qui sont, des pôles d'innovation technologique.Ces régions du monde,sont d'abord passées par des mutations économiques au cours desquelles, elles investissaient massivement dans les secteurs clés tels que:l'éducation,la santé,les transports,le logement,le tourisme,le commerce,la recherche...Avant,de pouvoir accéder aux technologies de pointe.Qui apparaissent comme, la phase de développement ultime des économies ayant atteint leur cycle de saturation.

Comment expliquons-nous alors,l'engouement des jeunes africains ainsi que celui, des investisseurs étrangers à l'endroit de ce secteur d'activité si ce n'est, par mimétisme?

Il est très peu probable,que l'Afrique s'arrime aux technologies de pointe, si les besoins primaires de ses populations ne sont pas satisfaits.

Au jour d'aujourd'hui,l'Afrique a plus besoin de développer des secteurs d'activité tels que:l'énergie et l'agriculture qui peuvent, créer des milliers voir des millions d'emploi pour ses populations jeunes (15-25 ans) majoritairement, au chômage ou sous-employé (cf.notre article sur le chômage des jeunes en Afrique).Elle n'a pas besoin de voir,l'émergence d'Amazone,Ebay,Alibaba ou Uber à l'africaine en tout genre...Qui sont,des produits ou des services destinés aux régions du monde ayant atteint un certains niveau de vie.


Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la question de savoir:L'avenir de l'Afrique repose t-il sur les "tech-preneurs".


Frédéric Betta-Akwa

vendredi 14 août 2015

THE CHARACTERISTICS OF AN ENTREPRENEUR.

Define, an entrepreneur is generally some-thing very difficult.Throughout this article, i will strive to bring out the traits that i believe characterize an entrepreneur.


  • The dream 
Generally, all entrepreneurs are motivated by a deep dream.It is this dream that comes their entrepreneurial adventure.


  • Passion 
It is the engine of every entrepreneur.Without it, dreams do not become reality.


  • Work 
It is one, among the characteristics every entrepreneur.And it is thanks to him that moves the lines.


  • The vision 
It is this which allows to project into the future and to sniff an opportunity.


  • Questioning 
There are not, major innovation without ever calling into question of oneself and the world around us.


  • Resilience 
It is the strong link in the success of an entrepreneur.Without determination and perseverance, nothing great is done in this world.


  • Leadership 
Any good contractor should be able to unite the energies necessary around his project.


  • Responsibility 
Be successful and a lot of people who have their eyes on you, requires a great sense of responsibility.


So, regarding our modest contribution relative to the characteristics of an entrepreneur.


Frédéric Betta-Akwa

LES CARACTERISTIQUES D'UN ENTREPRENEUR.

Définir, un entrepreneur est généralement quelque-chose de très difficile. Tout au long de cet article, je m'évertuerai à faire ressortir les traits qui selon moi, caractérisent un entrepreneur.


  •  Le rêve 
Généralement,tous les entrepreneurs sont animés par un rêve profond.C'est de ce rêve,que naît leur aventure entrepreneuriale.


  •  La passion 
Elle est le moteur,de tout entrepreneur.Sans elle, les rêves ne deviennent guère réalité.


  • Le travail 
Il est l'une, des caractéristiques chez tout entrepreneur.Et c'est grâce à lui,que bouge les lignes.


  • La vision 
C'est elle qui permet, de se projeter dans l'avenir et de flairer une opportunité.


  • Le questionnement 
Il n'y'a pas, d'innovation majeur sans une remise en question perpétuelle, de soi-même et du monde qui nous entoure.


  • La résilience 
Elle est le maillon fort de la réussite d'un entrepreneur.Sans détermination et persévérance, rien de grand ne se fait dans ce monde.


  • Le leadership 
Tout bon entrepreneur devrait pouvoir,fédérer les énergies nécessaires autour de son projet.


  • La responsabilité 
Avoir du succès et tout un tas de personne qui ont les yeux rivés sur vous,nécessite un grand sens de la responsabilité.


Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative aux caractéristiques d'un entrepreneur.


Frédéric Betta-Akwa

GROWTH IN SOUTH ASIA.

In South Asia, the outlook is for 2015 and 2016 broadly stable economy and an acceleration of growth, albeit with risks concentrated on the foreheads of fiscal and structural reforms.

The region is expected to record a real growth of 6% in 2015 and 6.4% in 2016, against 5.4% in 2014.This development could make South Asia the second region to experience the fastest growth in the world after the East Asia and the Pacific.



  • Risks
South Asia remains vulnerable as all regions of the developing world, the effects of tighter monetary policy in a US economy on track to redressement.And to stagnation in the weaker countries of the Euro Zone .


  • INDIA 
The Indian economy, which represents 80% of production in this region is expected to grow by 6.4% during the 2015/2016 financial year after an increase of 5.6% during the 2014/2015 financial year.This stimulus is due to "the Modi effect" appears to be a real hope for the Indian nation.

Economic growth should benefit from the recovery in the US economy that would constitute a market for exports of Indian products and services.

Private investment should be accelerated because of the option in favor of the companies taken by the government sector.And the decline of oil prices should give a boost to the competitiveness of the private sector.


  • PAKISTAN 
In the second largest economy in the region, it is the question of whether the recent political unrest has undermined investor confidence and weakened ducoup growth prospects.The losses associated with these disorders are estimated at 2.1% of GDP in the short term.Growth is when with it, estimated at 4.4% this year against 4.1% for the previous year.


  • BANGLADESH 
It should register 6.2% growth under the 2014/2015 financial year.For reviving political stability and a new policy focused on growth.

So, regarding our modest relative contribution to growth in South Asia.


Frédéric Betta-Akwa

LA CROISSANCE EN ASIE DU SUD.

En Asie du Sud,les perspectives laissent entrevoir pour l'année 2015 et 2016 une économie globalement stable et une accélération de la croissance,quoi qu'avec des risques concentrés sur le front des réformes budgétaires et structurelles.

La région devrait enregistrer, une croissance réelle de 6% en 2015 et 6,4% en 2016,contre 5,4% en 2014.Cette évolution, pourrait faire de l'Asie du Sud la deuxième région à connaître la croissance la plus rapide au monde après, l'Asie de l'Est et du Pacifique.



  • Risques
L'Asie du Sud, reste vulnérable comme toutes les régions du monde en développement, aux effets du resserrement de la politique monétaire d'une économie américaine en voie de redressement.Et à la stagnation, dans les pays les plus faibles de la Zone Euro.


  • L'Inde
L'économie indienne,qui représente 80% de la production de cette région,devrait croître de 6,4% au cours de l’exercice 2015/2016 après, une hausse de 5,6% durant l’exercice 2014/2015.Ce stimulus, est dû à "l'effet Modi" qui apparaît comme un véritable espoir pour la nation indienne.

La croissance économique devrait, profiter du redressement de l'économie américaine qui constituerait, un marché pour les exportations de produits et de services indiens.

L'investissement privé devrait, s'accélérer en raison de l'option en faveur du secteur des entreprises pris par le gouvernement.Et la baisse, du cours du pétrole devrait donner un coup de fouet à la compétitivité du secteur privé.


  • Le Pakistan 
Pour la deuxième plus grande économie de la région,il se pose la question de savoir si les troubles politiques récents ont sapé la confiance des investisseurs et affaibli ducoup les perspectives de croissance.Les pertes liés à ces troubles, sont estimées à 2,1% du PIB sur le court terme.La croissance est quand à elle, estimée à 4,4% pour cette année contre, 4,1% pour l'année précédente.


  • Le Bangladesh 
Il devrait enregistrer, 6,2% de croissance au titre de l'exercice 2014/2015.Car,renouant avec la stabilité politique et une politique de nouveaux axée sur la croissance.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la croissance en Asie du Sud. 


Frédéric Betta-Akwa

mercredi 12 août 2015

GROWTH IN EAST ASIA AND PACIFIC.

The East Asia and Pacific region is the main engine of global growth since the start of the international financial crisis.And this trend should remain stable except turning extraordinary situation.

This economic dynamism in the region is explained by stronger global growth already observed in 2014.

The growth rates in East Asia projected to be between 7.1% and 7.3% or less in 2015.Despite, a slowdown from the average growth rate of 8% for 2009-2013.

Chinese growth to when it should observe a slight decrease from 7.7% to 7.6% (see our previous article on the Chinese growth).

Some risks could nevertheless affect these regional forecasts.For example, a slower than expected economic recovery in developed countries, higher prices for interest rates and increased volatility in commodity prices resulting from recent geopolitical tensions in Eastern Europe, remind us that Asia East remains vulnerable to the vagaries of the international situation.

By cons, as we have seen with the gradual withdrawal of easing from the Federal Reserve in 2013, the East Asian countries manage to overcome external shocks, such as a possible reversal of capital flows, thanks to the flexibility of their regimes change.They also feature mostly sufficient reserves to withstand temporary commercial and external shocks.

To maintain a high growth rate in the longer term, the East Asian developing countries should redouble their efforts to pursue structural reforms in order to strengthen their latent potential growth and market confidence.

Structural reforms are essential to reduce vulnerabilities and ensure long-term sustainable growth.

China has already initiated a series of reforms in finance, market access, mobility of labor and taxation in order to increase the efficiency of growth and boost demand interior.Over time, these measures will sit the economy on a more stable basis, more inclusive and sustainable.Some initiatives already announced by the government as a tax reform and reduction of barriers to private investment, could also stimulate short-term growth.

If they are successful, the reforms in China could have tremendous positive effects on trading partners that supply in agricultural products, consumer goods and modern services.However, a disorderly adjustment of the Chinese economy would have negative impacts on regional and global growth, particularly in countries dependent on natural resource exports.


So, regarding our modest contribution relative to growth in East Asia and the Pacific.


Frédéric Betta-Akwa

LA CROISSANCE EN ASIE DE L'EST ET DU PACIFIQUE.

La région Asie de l'Est et Pacifique est le principal moteur de la croissance mondiale depuis le début de la crise financière internationale.Et cette tendance, devrait rester stable sauf retournement  de situation extraordinaire.

Ce dynamisme économique dans la région s'explique, par un raffermissement de la croissance mondiale déjà observé en 2014.

Les taux de croissance en Asie de l'Est devrait s'inscrire entre 7,1% et 7,3% au maximum en 2015.Malgré, un ralentissement par rapport au taux de croissance moyen de 8% pour la période 2009-2013.

La croissance Chinoise quand à elle, devrait observer une légère baisse passant de 7,7% à 7,6% (cf. notre précédent article sur la croissance Chinoise).

Certains risques pourraient néanmoins, affecter ces prévisions régionales.Par exemple, une reprise économique plus lente que prévue dans les pays développés, un renchérissement des taux d'intérêt et une volatilité accrue des prix des matières premières résultant des tensions géopolitiques récentes en Europe de l'Est, nous rappellent que l'Asie de l'Est reste vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale.

Par contre, comme on a pu le constater avec le retrait progressif des mesures d'assouplissement de la réserve fédérale en 2013, les pays d'Asie de l'Est parviendront à surmonter les chocs extérieurs,comme une possible inversion des flux de capitaux, grâce à la flexibilité de leurs régimes de change.Ils disposent en outre pour la plupart,   de réserve suffisante pour supporter des chocs commerciaux et extérieurs temporaires.

Pour conserver un taux de croissance élevé à plus long terme, les pays en développement d'Asie de l'Est devront redoubler d'efforts pour poursuivre les réformes structurelles afin, de renforcer leur potentiel de croissance latent et la confiance des marchés.

Les réformes structurelles sont essentielles pour réduire les vulnérabilités et assurer une croissance soutenable à long terme.

La Chine, a déjà engagé une série de réforme en matière de finance,d'accès aux marchés, de mobilité de la main d'oeuvre et de fiscalité, dans le but d'accroître l'efficacité de la croissance et de stimuler la demande intérieure. Au fil du temps, ces mesures permettront d'asseoir l'économie sur des bases plus stables,plus solidaires et plus durables.Certaines initiatives déjà annoncées par les pouvoirs publics, comme une réforme fiscale et la réduction des barrières à l'investissement privé, pourraient également stimuler la croissance à court terme.

Si elles sont couronnées de succès,les réformes en Chine pourraient avoir d'énormes effets positifs sur les partenaires commerciaux qui l'approvisionnent en produits agricoles,biens de consommation et services modernes.En revanche, un réajustement désordonné de l'économie chinoise aurait des retombées néfastes sur la croissance régionale et mondiale,particulièrement dans les pays tributaires des exportations de ressources naturelles.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la croissance en Asie de l'Est et du Pacifique.

Frédéric Betta-Akwa

lundi 10 août 2015

INTRA-AFRICAN TRADE.

According to the World Bank, 75% of intra-African trade is provided by five countries: Ghana, Ivory Coast, Nigeria, Kenya, Zimbabwe.It is vital, for African states to remedy this situation at the earliest promptly.If the latter, to achieve their development objectives in the short, medium and long term.




  • Barriers to intra-african trade

Because of their colonial past, African states are more likely to share a business perspective, with their former colonies rather than between them.

For example, the first economic partner of Cameroon is France.While, that of Nigeria is the Great Britain.While geographically, these two nations are better able to share with each other, than with any other nation or region of the world.But misconduct, appropriate infrastructure and political will, the bulk of the production of these two states (80%) is exported to Europe, China, and the USA.

We can also note that, the absence of industry capable of transforming African commodities in manufactured product, is a great hindrance to intra-regional trade.For though it be said, for there to trade between African states of the same subregion or vice versa; he must have a good or product exchange and preferably manufactured .


  • How to facilitate intra-african trade?

The first step in the effective implementation of the free trade agreements adopted within the different African sub-regions (CEMAC, ECOWAS ...).Because they exist so far, that a theoretical way.And are not applied in everyday life.

Secondly, it is important to launch the construction of transport infrastructure at the local and sub-regional level.In order, to facilitate the movement of goods and persons, places of production to the local or sub-regional consumer markets ( grants our previous article, on the infrastructure deficit in Africa).This would help, to reduce the cost of the supply chain in Africa, which is the highest in the world.And that is a real barrier, to foreign investment.

This is what concerns, our modest contribution relative to intra-African trade.


Frédéric Betta-Akwa

LE COMMERCE INTRA-AFRICAIN.

Selon la Banque Mondiale, 75% du commerce intra-africain est assuré par 5 pays:Ghana,Côte d'Ivoire,Nigéria,Kenya,Zimbabwe.Il est donc vital, pour les états africains de remédier à cet état de fait dans les plus brefs délais.Si ces derniers, veulent atteindre leurs objectifs de développement à court, moyen et long terme.





  • Les entraves au commerce intra-africain.
Du fait de leur passé colonial, les états africains sont plus enclins à échanger d'un point de vue commercial, avec leurs anciennes colonies qu'entre eux.

Par exemple, le premier partenaire économique du Cameroun c'est la France.Tandis que, celui du Nigéria c'est la Grande Bretagne.Alors que géographiquement parlant, ces deux nations sont plus aptes à échanger l'une avec l'autre, qu'avec toute autre nation ou région du monde.Mais faute, d'infrastructure adapté et de volonté politique,l'essentiel de la production de ces deux états (80%) est exportée vers l'Europe, la Chine et les USA.

Nous pouvons aussi noter que, l'absence d'industrie capable de transformer les produits de base africain en produit manufacturé, est un grand frein au commerce intra-régional.Car quoi que l'on dise,pour qu'il y'ai échange commercial entre les états africains d'une même sous-région ou vice-versa;il faut qu'il y'ai un bien ou un produit à échanger et de préférence manufacturé.


  • Comment faciliter le commerce intra-africain?
La première étape consisterait, en la mise en oeuvre effective des accords de libre échange adopté au sein des différentes sous-régions africaines (C.E.M.A.C,CEDEAO...).Car, ces derniers n'existent jusqu'ici, que d'une manière théorique.Et ne sont nullement, appliqués dans la vie quotidienne.

Dans un second temps, il serait important de lancer la construction des infrastructures de transport au niveau local et sous-régional.Afin, de faciliter la circulation des biens et des personnes, des lieux de production vers les marchés de consommation locaux ou sous-régionaux (cf.notre précédent article sur le déficit en infrastructure en Afrique).Cela permettrait, de réduire le coût de la chaîne logistique en Afrique, qui est le plus élevé au monde.Et qui, est un véritable obstacle pour les investissements étrangers.


Voilà ce qui, concerne notre modeste contribution relative au commerce intra-africain.


Frédéric Betta-Akwa

vendredi 7 août 2015

THE INFRASTRUCTURE DEFICIT IN AFRICA.

According to a series of assessments of African infrastructure made in 2006 by the African Development Bank (ADB) and the Consortium for Infrastructure in Africa (ICA):


  • In the poorest countries of Africa, fewer than one in five people has access to electricity
  • Only 56% have access to drinking water
  • Barely a third of rural residents living near a road
  • Only 4% of Africa's agricultural land is irrigated
  • Over 60% of the population lacks basic sanitation

The existing infrastructure in sub-Saharan Africa are not only insufficient compared to needs, notes a detailed analysis of the World Bank entitled: Diagnostic study of national infrastructure in Africa.But their development has considerably behind that of other poor  regions.Africa has less than a quarter of kilometers of paved roads compared to other developing regions.And approximately one eighth of their electrical generating capacity per capita.


  • The energy deficit
According to the ADB, the 1.5 billion people who live without electricity in the world, 80% live in sub-Saharan Africa.A study by the World Bank published in 2010 stressed that "the 48 countries of sub-Saharan Africa (800 million people) generate roughly the same amount of power as Spain (45 million)."The energy infrastructure deficit is all the more a handicap that the low level of access to energy, and more significant impact on the economic competitiveness of local companies, is almost always related to a health service deficiency and education for the population.


  • The transportation deficit
The capacity of the port infrastructure is often in short of needs.The port of Bissau, for example, lung's economy, now receives about 30,000 containers per year.While it was originally built to receive 5,000.And one could almost say the same of the port of San Pedro in Côte d'Ivoire or that of Dakar, Senegal.On the other hand, lack of road and rail makes it difficult the connection between the places of production and consumption markets.Making it difficult intra-African trade which accounts for the fact that about 10% of total African exports.

  • Water deficit and assainissment
Upgrading treatment systems, supply and distribution of potable water, household access to sanitation facilities as well as waste management are major concerns for urban populations.

  • The impact of growth on infrastructure needs
Between 2001 and 2010, Africa has recorded an average growth rate of GDP of 5.2% an.A trend expected to continue over the coming decades.




As the PIDA which the projections on the need for Africa's infrastructure is based on a GDP growth forecast of 6% per year until 2040.This growth and sustainable prosperity will multiply the demand for infrastructure, the shortage is already one of the biggest obstacles to the development of the continent.

According to PIDA, the energy demand of about 590 terawatt hours (TWh) in 2010 would increase to 3100 TWh in 2040.This explosion in demand fueled by population growth and economic growth, require production capacity of 700GW.While the current capacity of the continent is around 125GW.

Furthermore, the volumes transported should be multiplied by 6 or 8 in most countries.Doing so, passed the port traffic of 265 million tonnes in 2009 to 2,000,000,000 in 2040.

In the same vein, the growing population of the continent in the coming decades and accelerating urbanization accentuate its infrastructure needs in African cities.


  • Reducing the deficit in african infrastructure
Delete this infrastructure deficit is a vital issue for Africa, but the cost will be high.The report of the UN Secretary General considers that over $ 52 billion of public and private investment will be needed annually to meet the backwardness of Africa in the field of infrastructure.According to the UN, this estimate includes an annual contribution of about $ 38 billion from donors, divided between the following areas:

  • Energy- $ 20 billion
  • Transport- $ 11 billion
  • Assainissement- water and 5.7 billion
  • Computers and Communications- $ 1 billion
The diagnostic study of national infrastructure in Africa cites a higher figure of about $ 75 billion per year distributed approximately equal share of the cost of opening new projects and the operation and maintenance of infrastructure.Approximately, one third of the existing infrastructure in Africa need to be repaired or renovate.And the proportion is even higher in rural areas and countries recovering from conflict.

The study estimates that this deterioration is a result of underinvestment in maintenance and over time represents a significant waste of resources.

The World Bank believes that management errors contribute to problem.The water distribution companies and African electricity collect only 70-90% of the amount of their bills.

Technical problems add to waste.For example, African distribution systems lose two times more current during transmission as more modern-loss systems that can annually reach 2% of GDP.The World Bank estimates that overall unpaid and wastage of water and electricity utilities cost annually $ 6 billion to African taxpayers who bear these losses.


So, regarding our modest contribution on the infrastructure deficit in Africa.




Frédéric Betta-Akwa

jeudi 6 août 2015

LE DEFICIT EN INFRASTRUCTURE EN AFRIQUE.

Selon une série d'évaluations des infrastructures africaines effectuées en 2006 par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA):


  • Dans les pays les plus pauvres de l'Afrique, moins d'un habitant sur cinq a accès à l'électricité
  • 56% seulement  ont accès à de l'eau potable
  • A peine un tiers des habitants des régions rurales vivent à proximité d'une route
  • Seulement 4% des terres agricoles africaines sont irriguées
  • Plus de 60% de la population ne dispose pas d'équipements sanitaires de base  

Les infrastructures existantes de l'Afrique subsaharienne  sont non seulement insuffisantes par rapport a ses besoins, note une analyse détaillée de la Banque Mondiale intitulée:Etude diagnostique des infrastructures nationales en Afrique.Mais, leur développement a un retard considérable sur celui des infrastructures d'autres régions pauvres.L'Afrique a moins du quart des kilomètres de routes revêtues comparativement aux autres régions en développement.Et environ, un huitième de leur capacité de production électrique par habitant.
  • Le déficit énergétique
Selon la BAD, des 1,5 milliard de personnes qui vivent sans électricité dans le monde, 80% résident en Afrique subsaharienne.Une étude de la Banque Mondiale publiée en 2010 souligne que "les 48 pays d'Afrique subsaharienne (800 millions d'habitants ) génèrent plus ou moins, la même quantité d'électricité que l'Espagne (45 millions d'habitants)".Le déficit d'infrastructures énergétiques constitue d'autant plus, un handicap que le faible niveau d'accès à l'énergie, en plus des conséquences considérables sur la compétitivité  économique des entreprises locales, est presque toujours lié à une carence en services de santé et d'éducation pour les populations.

  • Le déficit en transport
La capacité des infrastructures portuaires est très souvent en deça des besoins.Le port de Bissau par exemple,poumon de l'économie du pays , reçoit aujourd'hui  environ 30.000 conteneurs par an.Alors qu'il a été initialement construit, pour en recevoir 5.000.Et on pourrait presque, en dire autant du port de San Pedro en Côte d'Ivoire ou de celui de Dakar au Sénégal.
D'autre part,le manque de route et de chemin de fer rend difficile la connexion entre les lieux de production et les marchés de consommation.Rendant ainsi, difficile le commerce intra-africain qui ne représente de fait qu'environ, 10% des exportations totales des pays africains.

  •  Le déficit en eau et en assainissement
La remise à niveau des systèmes de traitement,d'adduction et de distribution d'eau potable,l'accès des ménages aux ouvrages d'assainissement ainsi que, la gestion des déchets constituent des préoccupations importantes pour les populations en milieu urbain.


  • L'impact de la croissance sur les besoins en infrastructures
Entre  2001 et 2010, l'Afrique a enregistré un taux de croissance moyen du PIB de 5,2% par an.Une tendance qui devrait se poursuivre au cours des prochaines décennies.


Comme l'indique le PIDA dont, les projections sur les besoins en infrastructures de l'Afrique repose sur une hypothèse de croissance du PIB de 6% par an jusqu'en 2040.Cette croissance et cette prospérité durable vont multiplier la demande d'infrastructures dont, la pénurie est déja l'un des plus grands obstacles au développement du continent.

D'après le PIDA, la demande d'énergie de l'ordre de 590 Térawatts-Heure (Twh) en 2010, passerait à 3100 Twh en 2040.Cette explosion de la demande alimentée par l'essor démographique et la croissance économique, nécessiterait une capacité de production de 700GW. Alors que,la capacité actuelle du continent tourne autour de 125GW.

Par ailleurs, les volumes transportés devraient être multipliés par 6 ou 8 dans la plupart des pays.Faisant ainsi,passé le trafic portuaire de 265 millions de tonnes en 2009 à 2 milliards en 2040.

Dans la même optique,l'essor démographique du continent dans les prochaines décennies et l'accélération de son urbanisation accentueront les besoins en infrastructures dans les villes africaines.

  • Réduire le déficit en infrastructure
Supprimer ce déficit en infrastructures est donc une question vitale pour l'Afrique, mais le coût sera élevé.Le rapport du secrétaire générale des Nations Unies considère que plus de 52 milliards de dollars d'investissement publics et privés seront annuellement nécessaires pour combler le retard de l'Afrique dans le domaine des infrastructures.Selon l'ONU, cette estimation comprend une contribution annuelle d'environ 38 milliards de dollars de la part des bailleurs de fonds, répartie entre les secteurs suivants:

  • Energie- 20 milliards de dollars
  • Transports- 11 milliards de dollars
  • eau et assainissement- 5,7 milliards de dollars
  • Informatique et communications- 1 milliard de dollar
L'étude diagnostique des infrastructures nationales en Afrique cite un chiffre supérieur, d'environ 75 milliards de dollars par an répartis à parts sensiblement égales entre le coût de l'ouverture de nouveaux chantiers et celui du fonctionnement et de l'entretien des infrastructures.Environ, un tiers des infrastructures existantes en Afrique ont besoin d'être réparées ou rénovées.Et la proportion est encore plus forte dans les régions rurales et les pays qui se relèvent d'un conflit.
L'étude estime que cette détérioration est le résultat d'un sous-investissement dans les opérations d'entretien et représente au fil du temps un important gaspillage de ressource.
La Banque Mondiale juge que des erreurs de gestion contribuent au problème.Les sociétés de distribution d'eau et d'électricité africaines ne collectent  que 70 à 90% du montant de leurs factures.

Les problèmes techniques ajoutent au gaspillage.Par exemple, les réseaux de distribution africains perdent deux fois plus de courant pendant la transmission que des systèmes plus modernes-pertes qui peuvent atteindre annuellement 2% du PIB.La Banque Mondiale estime que globalement, impayés et gaspillages de compagnies d'eau et d'électricité coûtent chaque année 6 milliards  de dollars aux contribuables africains qui doivent assumer ces pertes.




Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative au déficit en infrastructure en Afrique.


Frédéric Betta-Akwa