mercredi 27 mai 2015

L'IMPACT ECONOMIQUE D'EBOLA.

Selon des récents chiffres de l’OMS, la fièvre hémorragique aurait coûté la vie  à près  de 8.500 personnes.

 D’après des calculs de la banque mondiale (BM), le produit intérieur brut  cumulé  du Libéria, de Guinée Conakry et de la Sierra Leone pourrait être amputé  de 359 millions de dollars en 2014 et de 809 millions de dollars en 2015 si l’épidémie n’est pas contenue. La croissance économique chuterait  alors cette année de 11,7 points de pourcentage au Libéria et de 8,9 points en Sierra Leone au risque de faire plonger ces deux pays pauvres en récession.



L’un des facteurs clés de la baisse de la croissance dans les pays touchés par l’ébola est la peur du risque de contagion .Cette dernière,  entraine  un quasi arrêt si non, l’arrêt total des échanges  commerciaux  entre les zones touchées par le virus et leurs partenaires sous-régionaux et internationaux. C’est ainsi que, le Sénégal a interdit l’importation de tous fruits et légumes en provenance de la Guinée Conakry  qui exporte  la majeur partie  de ses récoltes  vers ce dernier pour des questions de rentabilité.

C’est sans compter, sur les contrôles de santé systématiques infligés aux populations  supposées  venir des zones touchées par la fièvre hémorragique lors de leurs passages aux postes de frontière des états voisins.

Globalement, l’épidémie d’ébola entraine un ralentissement général des économies Africaines car sujettes à des amalgames en tout genre  de la part des pays occidentaux.

Par effet d’entrainement, des pays à fort potentiel touristique tels que le Sénégal et autres  vont voir le nombre de leurs visiteurs considérablement  diminué. Car, considérés comme des zones à risque. Ce qui les privent d’une manne financière importante pour la réalisation de leurs objectifs budgétaires annuels.

Il serait aussi important de noter que, les pays touchés par l’ébola seront amenés  à faire des dépenses supplémentaires qui n’étaient pas prévues dans leurs budgets initiaux (infrastructures sanitaires, formation du personnel de santé, campagne de sensibilisation…).Ce qui s’avère une fois de plus, être un grand frein à la réalisation des objectifs budgétaires fixés en début d’année.

Si l’épidémie n’est pas enraillée dans les mois qui suivent et que sa propagation s’étende aux autres pays des sous-régions respectives des états touchés par le virus, l’Afrique pourrait rentrer dans une crise économique sans pareille. Une fois de plus, le facteur peur jouerait un rôle majeur  dans cette situation.Car, nous savons à quel point les investisseurs étrangers sont susceptibles face à de telles situations. Ces derniers, n’hésiteraient pas à rapatrier une bonne partie de leurs personnels s’ils estiment que les risques de contagion sont trop élevés. Ce qui entraînerait par conséquent l’arrêt de plusieurs grands chantiers et tout simplement,  la contraction des économies d’Afrique subsaharienne.

Il est grand temps que les autorités Africaines prennent la pleine mesure de cette catastrophe sanitaire. Et qu’elles en tirent des leçons pour les potentielles crises à venir.Car, pendant longtemps le virus ébola a été considéré comme étant l’affaire de quelques uns et non l’affaire de tous.

Il est impératif que les autorités Africaines mutualisent leurs forces face à une telle menace. Elles pourraient par exemple, mettre sur pied un fond spécial pour la recherche et la lutte contre le virus ébola.

Des campagnes de sensibilisation accrues et massives au près des populations pourraient être misent sur pied en vue de prévenir de futurs épidémies.

La mise à jour des formations reçues par les personnels de santé Africains et la mise sur pied des infrastructures  sanitaires adaptées seraient un avantage majeur dans la lutte contre la propagation du virus à l’avenir.

Voilà,ce qui concerne notre modeste contribution relative à l'impact économique d'ébola.


Frédéric Betta-Akwa

THE ECONOMIC IMPACT OF EBOLA.

For nearly a year, sub-Saharan Africa faces an unparalleled spread of Ebola virus.

According to recent WHO figures, haemorrhagic fever have cost the lives of nearly 8,500 people.

According to calculations of the World Bank (WB), the combined GDP of Liberia, Guinea and Sierra Leone could be cut by $ 359 million in 2014 and $ 809 million in 2015 if the epidemic is not contained. Economic growth then would drop this year by 11.7 percentage points in Liberia and Sierra Leone 8.9 points at the risk of plunging the two poorest countries in recession.



One of the key factors in the decline in growth in countries affected by Ebola is the fear of contagion .This last, causes an almost standstill if not, the stoppage of trade between the areas affected by the virus and their sub-regional and international partners. Thus, Senegal has banned the import of all fruit and vegetables from Guinea Conakry exporting the major part of their crops to the latter for cost-effectiveness issues.

This is not counting on the systematic health checks inflicted on people supposed to come in areas affected by haemorrhagic fever as they cross the border posts of neighboring states.

Overall, the epidemic of Ebola causes a general slowdown in African economies as prone to all kinds of fillings from Western countries.

By ripple effect, countries with high tourism potential such as Senegal and others will see the number of visitors decreased significantly. For, considered as risk areas. This would deprive them of a significant financial windfall for the realization of their annual budget targets.

It is also important to note that the countries affected by Ebola will have to make additional expenses that were not included in their initial budgets (health infrastructure, training of health personnel, awareness campaign ...) .This that proves once again, be a great obstacle to the achievement of the budgetary targets set earlier this year.

If the epidemic is not enraillée in the months and extends its spread to other countries of the respective subregions of the states affected by the virus, Africa could enter an unparalleled economic crisis. Once again, the fear factor would play a major role in this situation.Because, we know how foreign investors are likely to face such situations. The latter would not hesitate to repatriate much of their personal if they feel that the risks of contagion are too high. Which would lead consequently the shutdown of several large sites and simply, the contraction of SSA economies.

It is time that African authorities take the full measure of this health catastrophe. And they learn from them for potential crises venir.For long, the Ebola virus was considered the case of a few and not everyone's business.

It is imperative that African authorities pool their forces against such a threat. They could, for example, set up a special fund for research and the fight against Ebola virus.

Increased and the massive awareness campaigns among the population could be betting on foot in order to prevent future outbreaks.

Updating of training received by African health workers and the establishment of adequate sanitation infrastructure would be a major advantage in the fight against the spread of the virus in the future.

This regard,our modest contribution relative on the economic impact of ebola.


Frédéric Betta-Akwa

lundi 25 mai 2015

COMMENT PROMOUVOIR L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE?

La culture entrepreneuriale n’est pas très encrée dans les mœurs africaines. Mais avec un continent qui enregistre un taux de croissance supérieur ou égal à 5% depuis un peu plus d’une décennie, ainsi qu’une population jeune qui ne cesse de croître et qui devrait doubler d’ici à 2040,sans compter sur un taux de chômage  chez les 15-25ans qui échappe à tout contrôle…Il est impératif que nos états prennent les mesures nécessaires pour qu’enfin voie le jour, un continent plus porté vers l’auto-emploi.Et par conséquent, plus apte à atteindre tous ses objectifs économiques et sociaux pour les cinquante ans à venir…

Au travers de cet article, nous entendons esquisser des solutions relatives à l’émergence d’un continent plus tourné vers la création de richesse. Donc, vers l’entrepreneuriat.






  • La réforme de nos systèmes éducatifs.
La plupart, de nos systèmes éducatifs sont devenues obsolètes face aux changements perpétuels du marché de l’emploi. Et à cause, des différentes mutations économiques auxquelles notre continent a dû  faire face ces trente dernières années.

 Nos états doivent les repenser et les mettre aux normes internationales. Et surtout, il faudrait qu’ils soient capables de produire les créateurs de richesse dont l’Afrique à tant besoin pour accomplir son plein potentiel. Cela passerait, par l’introduction des cours d’art à partir de la maternelle jusqu’à la fin du cursus universitaire. Ce qui permettrait, de stimuler la créativité chez nos futurs entrepreneurs.

Il est fondamentale d’instaurer des cours d’entrepreneuriat dans nos universités et écoles de formation pour toutes les filières confondues dès la première année. Ceci dans le but, de faire naître la flamme entrepreneuriale chez nos jeunes. Et de les confronter à cette discipline très complexe.

Il est primordiale, de mettre sur pied des incubateurs d’entreprises dans nos universités et écoles de formation. Afin que, nos futurs entrepreneurs aient une idée de ce qui les attend sur le terrain en tant que jeune entrepreneur.

Il est tout aussi important que le contact, avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication se fasse de plus en plus tôt chez nos potentiels entrepreneurs. C’est à dire dès le primaire. Et non plus, à partir du secondaire comme c’est le cas à présent dans la plupart des états Africains.


  • L’amélioration du climat des affaires.
Nos états doivent mettre sur pied des politiques drastiques de lutte contre la corruption. Ce qui permettrait d’attirer plus  d’I.D.E vers ces derniers.

Nous devrions faciliter le processus de création d’entreprise à travers le continent et même l’harmoniser. Pour être plus précis, nous devrions réduire les coûts liés à la création d’entreprise ainsi que les lenteurs administratives et y afférant.

Nous gagnerions, à faciliter la transition entrepreneuriale du secteur informel vers le secteur formel. Ceci, en réduisant les impôts et taxes liés au secteur formel.


  • L’accompagnement des entrepreneurs.
Il  serait par exemple intéressant pour nos états de mettre sur pied des cellules d’accompagnement des entrepreneurs dans leurs différents domaines d’activité. Ces organismes pourraient leur apporter des conseils sur le plan des ressources humaines, du marketing et des finances. Qui sont, les piliers pour la pérennité et la compétitivité d’une entreprise.

Il serait judicieux de mettre sur pied des fonds étatiques de financement des jeunes entrepreneurs. Ces derniers, fonctionneraient sur la base de compétition de business plan annuel organisé au sein de chaque état. Et ces fonds serviraient à financer les meilleurs projets.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution concernant le sujet : Comment promouvoir l’entrepreneuriat en Afrique ?


Frédéric Betta-Akwa

HOW TO BOOST ENTREPRENEURSHIP IN AFRICA?

Entrepreneurial culture is not very inked in African customs. But with a continent with a higher growth rate than or equal to 5% for a little over a decade, and a young population that is growing and is expected to double by 2040, not counting on a unemployment among 15-25 that is out of control ... It is imperative that our states take the necessary measures so that finally see the light, a continent more inclined towards self-employment.And therefore more able to achieve all its economic and social objectives for fifty years to come ...

Through this article, we intend to outline solutions for the emergence of a continent more turned to the creation of wealth. So towards entrepreneurship.





  • The Reform of our education systems.

Most of our education systems have become obsolete in the face of ever-changing job market. And because, different economic changes which our continent has faced over the past thirty years.

Our statements must rethink and put them to international standards. And above all, they should be able to produce the wealth creators that Africa needs so badly to fulfill his potential. This will happen by introducing art classes from kindergarten through the university curriculum. Which would, stimulating creativity in our future entrepreneurs.

It is fundamental to establish entrepreneurship courses in our universities and training schools for all segments combined in the first year. With the aim of giving rise entrepreneurial flame in our youth. And compare them to this very complex discipline.

It is paramount to establish business incubators in our universities and training schools. So that our future entrepreneurs have an idea of what awaits them on the ground as a young entrepreneur.

It is equally important that the contact with the new technologies of information and communication is done more and earlier in our potential entrepreneurs.From primary. And not, from the secondary as is the case at present in most African states.



  • The Improvement of the business climate.

Our states must establish drastic policies against corruption. Which would attract FDI to these.

We should facilitate the business creation process across the continent and even harmonize. To be more precise, we should reduce the costs of starting a business as well as administrative delays and related thereto.

We would win, facilitate entrepreneurial transition from the informal to the formal sector. This, by reducing taxes and duties linked to the formal sector.


  • Support for entrepreneurs.

It would be interesting example for our states to develop accompanying cells contractors in their various fields of activity. These organizations could give them advice in terms of human resources, marketing and finance. Which are the pillars for the sustainability and competitiveness of a company.

It would be wise to set up state funds for young entrepreneurs funding. The latter would work on the annual business plan competition organized basis within each state. And these funds would be used to fund the best projects.


Here, regarding our modest contribution on the topic: How to promote entrepreneurship in Africa?



Frédéric Betta-Akwa

LA BAISSE DES COURS MONDIAUX DU PETROLE.

Depuis le mois de Juin dernier, les cours mondiaux du pétrole ne cessent  de chuter d’une façon vertigineuse.


Au travers de cet article, nous entendons apporter  un éclairage à cet état de fait.


  • ·         L’essoufflement de la Chine

Fin août, la Chine enregistrait une production industrielle en hausse de +6,9% sur un an (contre 9% en Juillet) sa plus faible progression  en rythme annuel depuis le début de la crise financière en 2008.

D’autres facteurs tels que : les ventes au détail, la consommation d’électricité ou les investissements en capital fixe (infrastructure) viennent confirmer le ralentissement de l’économie chinoise. La croissance chinoise est aujourd’hui de 7,5%.



  • ·         La faible évolution de la demande mondiale

L’une des raisons majeures de la baisse du prix mondiale du pétrole est la présence abondante de ce dernier  sur les marchés alors que  ses principaux consommateurs (Chine, Europe, Japon et Brésil) enregistrent, de mauvais résultats économiques.

L’Arabie Saoudite refuse catégoriquement de baisser sa production de pétrole face aux autres pays membres de l’OPEP qui gardent, leurs niveaux de productions intactes.

Que dire, de la forte production de pétrole (non conventionnelle) en provenance des Etats-Unis ? Tous ces facteurs mis bout à bout,  font que l’écart entre capacité mondiale de production et demande mondiale de pétrole est considérable (6 millions de baril par jour).Et il ne va pas en diminuant ce qui tire, les prix mondiaux vers le bas.



  • ·         Conséquences

Selon le FMI, la baisse prolongée du prix du baril de pétrole pourrait contribuer à hauteur de 0,3 à 0,8 point à la croissance mondiale en 2015 et 2016.

Pour ce qui est du cas des Etats-Unis, certains experts pensent  qu’un prix du baril à 40 dollars implique un gain de 1.350 milliards de dollars pour tous les acheteurs (états, entreprises, ménages).Une baisse de 1 dollar à la pompe  du gallon d’essence augmenterait, le revenu disponible des 100 millions de ménages aux Etats-Unis  de 1 milliard de dollars. Ce qui entrainerait, une dépense supplémentaire de 1.000 dollars pour chaque foyer épargnée sur sa dépense en carburant.

Pour un pays tels que la France, ou les taxes du prix à la pompe s’élèvent autour  de 50%, l’impact sera moins fort. Mais il devrait  servir de soutien  au même titre que la baisse de l’Euro, pour épauler une économie dont la croissance devrait difficilement dépasser 1% en 2015.

Certains seraient tentés de se demander pourquoi la valeur des actions a-t-elle tendance à baisser lorsque le pétrole chute sur les marchés des matières premières. Cela s’explique tout simplement par le fait que, les entreprises énergétiques représentent une part non négligeable de la cote mondiale.ExxonMobil (388 milliards de dollars), PetroChine, Royal Dutch Shell, Chevron sont toutes classées dans le top 25 des plus grosses capitalisations.

D’autres parts aux Etats-Unis, les secteurs pétroliers et parapétroliers pèsent lourdement dans l’investissement. Les dépenses en ce domaine ont représenté en 2014  1% du PIB (près de 180 milliards de dollars) deux fois plus qu’en 2010.Or la chute des prix met à mal les nouveaux entrants du gaz et pétrole de schiste. Au point, de susciter des inquiétudes concernant la dynamique de croissance engendrer par ces derniers aux Etats-Unis ces dernières années.

Dans la même optique, l’effondrement du prix du pétrole ne se fait pas encore ressentir dans les comptes des entreprises. Au contraire, il aurait même valu  2,5 points de croissance aux bénéfices des groupes américains au quatrième trimestre 2014.D’ailleurs, une étude du FMI sur l’impact du recul des prix de l’or noir  sur la croissance mondiale, montre que celui –ci pourrait être deux fois moins important en raison de la violence du phénomène.

Mais la principale explication réside dans le fait que  la déflation pourrait s’avérer  être un véritable repoussoir pour les investisseurs.

En ce qui concerne la zone Euro, la BCE y anticipe une inflation négative au premier trimestre. Alors que le recul du prix du baril pourrait alimenter l’idée que, les prix vont continuer à baisser et donc, inciter les consommateurs à épargner les Euros économisés en faisant le plein plutôt que de les dépenser dans une nouvelle voiture. En résumé, pour que les marchés voient la baisse du pétrole comme une vraie bonne nouvelle, il faudrait que celui-ci arrête d’abord de baisser.

Voilà, ce qui concerne notre modeste contribution relative à la baisse des cours mondiaux du pétrole.


-Frédéric Betta-Akwa

THE FALL IN WORLD OIL PRICES.

Since last June, world oil prices are dropping a dramatically.




Through this article, we intend to shed light on this situation.

• China's slowdown

In late August, China recorded an industrial production up by 6.9% year on year (against 9% in July) its smallest increase in annual terms since the beginning of the financial crisis in 2008.

Other factors such as retail sales, electricity consumption or investment in fixed capital (infrastructure) confirm the slowdown in the Chinese economy. Chinese growth is 7.5% today.


• The weak trend in global demand

One of the major reasons for the decline in global oil prices is the abundance of the latter in the markets while its main consumers (China, Europe, Japan and Brazil) record, poor economic performance.

Saudi Arabia refuses to lower its oil production against other members of the OPEC countries that keep their levels of intact productions.

What to say, strong oil production (unconventional) from the US? All these factors put together, mean that the gap between global production capacity and global oil demand is considerable (6,000,000 bpd) .And it will not diminishing what pulls, world prices to the down.


• Consequences

According to the IMF, the prolonged decline in the price of oil could contribute up to 0.3 to 0.8 point to global growth in 2015 and 2016.

Regarding the case of the United States, some experts believe that oil prices at $ 40 implies a gain of 1.350 billion for all buyers (states, companies, households) .A down 1 dollar to pump gallon of gasoline would increase the disposable income of 100 million households in the United States of $ 1 billion. Which would lead to an additional expense of $ 1,000 for each home spared on its fuel expense.

For a country such as France or the tax pump prices rise around 50%, the impact would be less. But it should serve as support as well as the decline of the Euro, to support an economy whose growth is expected to easily exceed 1% in 2015.

Some might be tempted to ask why she has the value of shares tend to fall when oil falls on commodity markets.This is simply due to the fact that energy companies account for a significant share of the global dimension..ExxonMobil ($ 388 billion) PetroChine, Royal Dutch Shell, Chevron are all ranked in the top 25 largest stocks.

Other units in the US, oil and oil services sectors weigh heavily in investing. Spending on this area in 2014 accounted for 1% of GDP (about $ 180 billion) double the 2010.Or falling prices undermines new entrants gas and oil shale. Developed, to raise concerns about the growth dynamics lead by those in the United States in recent years.

In the same vein, the oil price collapse is not yet felt in the company accounts. On the contrary, he even earned 2.5 points of growth in the profits of US companies in the fourth quarter 2014.Moreover, an IMF study on the impact of lower prices of black gold on world growth, shows that the -C could be twice as important because of the violence of the phenomenon.

But the main explanation lies in the fact that deflation could be a real foil for investors.

Regarding the euro area, the ECB will anticipate negative inflation in the first quarter. While the decline in oil prices could fuel the idea that prices will continue to decline and thus encouraging consumers to spare the Euros saved by filling rather than spending them in a new car. In summary, for markets to see the oil drop like a real good news would have it first stops declining.

So, regarding our modest contribution relative to the decline in world oil prices.

Frédéric Betta-Akwa

samedi 16 mai 2015

GROWTH IN SUB-SAHARAN AFRICA.

According to the IMF, growth in the countries of Black Africa over the past decade should remain stable. Of the order of 5% in 2013, it could be around 6% between 2014 and 2015.These good results are due to massive investments in infrastructure, a high household consumption as well as a historically low debt from the debt forgiveness granted by the creditor countries of the Paris Club.

On the other hand, the IMF refutes any notion that growth in Sub-Saharan Africa would be driven by exports of raw materials. Several countries have recorded high growth rate over the past decade without having a rich subsoil natural resource. This is the case of Burkina Faso (+ 6.5%), Ethiopia (+ 7%), Mozambique (+ 7%).





• Risks

It is important to stress that growth in Sub-Saharan Africa remains fragile.

For several countries in this region have forged strong commercial relations with emerging countries (BRIC) .These trade accounts for 36% of exports from the region and are primarily related to trade in commodities. Exposing the area to exogenous shocks related to the potential decrease in raw material prices, which, for its part be due to the slowdown in economic activity in the BRIC (Brazil, Russia, India, China).

We will not fail to note that a potential abnormal rise in interest rates in developed countries could impact negatively and sustainable growth in the countries of black Africa. This is not counting on the recent outbreak of Ebola that has wreaked havoc in the following countries: Guinea, Sierra Leone, Mali and Liberia. And whose impact does not begin to be felt.


On the other hand, poverty remains a major factor against the sustainability of growth in Sub-Saharan Africa.Because, positive growth rates recorded in the past ten years by the countries of the region have not had any real impact on the everyday of black African populations. Nearly one in two Africans cocks in extreme poverty, although this rate is expected to fall to oscillate between 16% and 30% by 2030.Despite this, by 2030 the majority of the world's poor will live in Africa .


That respect our modest relative, contribution to growth in SSA.


Frédéric Betta-Akwa

LA CROISSANCE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE.

Selon le FMI, la croissance enregistrée par les pays d’Afrique noir ces dix dernières années devrait rester stable. De l’ordre de 5% en 2013, elle pourrait avoisiner les 6% entre 2014 et 2015.Ces bons résultats s’expliquent par des investissements massifs dans les infrastructures, une consommation des ménages élevées ainsi que par un endettement historiquement bas depuis, les remises de dettes accordées par les pays créanciers membres du Club de Paris.

D’autre part, le FMI refûte toute idée selon laquelle la croissance en Afrique Subsaharienne serait tirée par  les exportations  de matière première. Plusieurs pays ont enregistré des taux de croissance fort ces dix dernières années sans pour autant  avoir, un sous-sol particulièrement riche en ressource naturelle. Ce qui est le cas du Burkina Faso (+6,5%), l’Ethiopie (+7%), le Mozambique (+7%).






  • ·         Risques

Il est néanmoins important  de souligner que la croissance en Afrique Subsaharienne reste fragile.
Car, plusieurs pays de cette région du monde ont tissé des relations commerciales fortes avec les pays émergents(BRIC).Ces échanges représentent 36% des exportations de la région et sont essentiellement liés au commerce des matières premières. Ce qui expose la zone à des chocs exogènes liés à la potentielle baisse des prix des matières premières qui, quand à elle serait dû au ralentissement de l’activité économique dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).

Nous ne manquerons pas de noter qu’une potentielle hausse anormale des taux d’intérêts dans les pays développés pourrait, impacter de façon négative et durable la croissance dans les pays d’Afrique noir. C’est sans compter, sur l’épidémie récente d’Ebola qui a fait des ravages dans les pays suivants : Guinée, Sierra Leone, Mali, et Libéria. Et dont, l’impact ne commence qu’à se faire ressentir.

D’autre part, la pauvreté reste un facteur majeur contre la pérennisation de la croissance en Afrique Subsaharienne.Car, les taux de croissance positive enregistré ces dix dernières années par les pays de la région, n’ont pas eu de véritable impact sur le quotidien des populations d’Afrique noir. Près d’un Africain sur deux  vits dans la pauvreté extrême, même si ce taux devrait baisser pour osciller entre 16% et 30% d’ici à 2030.Malgré cela, d’ici à 2030 la majorité des pauvres du monde vivront en Afrique.

Voilà ce qui concerne notre modeste contribution relative, à la croissance en Afrique Subsaharienne.


Frédéric Betta-Akwa